Le budget togolais 2022 très social que jamais

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Le chef de l’Etat Faure Gnassingbé est décidé, peu importe de quoi il retourne, à faire quitter les citoyens de la pauvreté vers la prospérité, dans un pays émergent à tous égards. On s’en convainc facilement en regardant les investissements faits ces dernières années afin de rehausser le niveau de vie de tous. Pour 2022, les pouvoirs publics ont adopté vendredi le 12 novembre 2021, un avant-projet de loi de finances. Il est à forte teneur sociale.

Pour le nouvel exercice, prenant en considération le contexte sanitaire et sécuritaire exigeant, l’Etat togolais projette un budget de 1 760 milliards de francs CFA en ressources et charges, soit une hausse de 15,7% par rapport au budget de 2021, évalué à 1 521,3 milliards.

Tapis rouge aux secteurs sociaux

Il est prévu une augmentation du taux de croissance du PIB réel de 1,8% en 2020 à 5,3% en 2021 puis 6,1% en 2022 grâce à la reprise des activités économiques. D’autre part, le taux d’inflation est maitrisé au-dessous du plafond communautaire qui est de 3%. Le budget 2022 consacre aux secteurs sociaux une somme de 493,3 milliards de francs CFA, contre 445,1 milliards en 2021, soit une hausse de 10,8%. La part relative des dépenses sociales, exercice 2022, est de 46,6%.

L’éducation, secteur non abandonné

En ce qui concerne les enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat ainsi que l’enseignement supérieur, le pays construira des infrastructures, créera d’autres centres d’excellence et des Instituts de formation en alternance pour le développement (Ifad). Les deux volets d’enseignement ont respectivement droit à 151,6 et 40,9 milliards de francs.

Protection sociale

Pour assurer la défense du territoire, maintenir la paix et la sécurité, un montant de 124,5 milliards (contre 82,5 il y a un an) est prévu. En matière de protection sociale, 91,7 milliards de francs sont dédiés au secteur de la santé, contre 77,9 milliards précédemment. Les résultats attendus sont l’accès de tous aux services sanitaires à des coûts très réduits ; l’endiguement de la covid-19 grâce à la réhabilitation, la construction et l’équipement des structures sanitaires.

Toujours préoccupé par la situation professionnelle des habitants, le pays a réservé à l’inclusion sociale, une somme de 70 milliards de francs CFA. Elle servira à accroître le taux d’emploi des jeunes et le niveau national d’inclusion financière, à mettre en place un registre social des personnes et des ménages, à poursuivre les programmes de filets sociaux et services de base, à garantir la disponibilité de l’eau potable sur le territoire.

Autres secteurs

Aux fins d’une transformation économique efficace, les secteurs agricole, énergétique, minier et des infrastructures ont 20% des montants attribués aux ministères et institutions. 15,7 milliards sont prévus pour la modernisation des services numériques et la digitalisation. De nouvelles réformes couvriront les domaines de l’allègement de la charge fiscale. Les mesures liées à l’exonération des droits et taxes ; l’exception des prélèvements communautaires ; l’exonération des droits et taxes de douanes à l’importation de véhicules neufs, hybrides et âgés de moins de 05 ans, etc. sont reconduites. Halte à la pauvreté !

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