Kara/Forum National sur le Dialogue Social au Togo: Une assise qui augure des lendemains meilleurs pour le secteur du travail

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Ce jeudi 10 novembre 2022,  s’ouvre au Palais des Congrès de Kara les travaux du Forum National sur le Dialogue Social au Togo. Une rencontre organisée par le Ministère de la Fonction Publique, du Travail et du Dialogue Social en collaboration avec le Bureau International du Travail et le Programme des Nations Unies pour Développement (PNUD). C’est le ministre Gilbert Bawar qui a officiellement donné le ton à cette assise de Kara. Il avait à ses côtés le Préfet de la Kozah,  Colonel Bakali ainsi que Sophie De Coninck, Directrice adjoint, représentant  le Directeur du Bureau de pays de l’Organisation Internationale du Travail à Abidjan pour la circonstance, du  président du Conseil National du Patronat du Togo, M. Tamégnon Coami, du porte-parole des Centrales Syndicales, M. Kpodjesso Komi et du président du Conseil National du Dialogue Social (CNDS), M. Kondé Sangbana.

Placé sous le thème « Construire et Consolider une culture du dialogue social », ce forum vise à créer les conditions d’une paix sociale durable pour soutenir la productivité des entreprises et des administrations publiques et aussi pour consolider les progrès sociaux. Il a aussi pour objectif de rendre le dialogue social plus dynamique et plus productif avec une participation plus engageante des partenaires sociaux.

Durant deux (02) jours, les participants vont échanger sur d’importantes thématiques telles que: « Concepts fondamentaux et conditions essentielles de réussite du dialogue social »; « Dialogue social au Togo de 2006 à 2022: état des lieux, bilan et perspectives »; « Liberté syndicale et droit de grève: définitions, cadre juridique, fondements et principes de base de la liberté syndicale et du droit de grève »; « Partage d’expériences et de bonnes pratiques en matière d’animation du dialogue social, de liberté syndicale et d’exercice du droit de grève »; « Conclusions et recommandations, adoption et signature de la feuille de route pour la refondation du dialogue social au Togo ».

Au regard de ces thématiques inscrites à l’agenda de ce Forum, M. Tamégnon Coami, président du Conseil National du Patronat du Togo reste optimiste qu’avec l’appui des experts et des partenaires engagés, ce Forum national accouchera d’une stratégie nouvelle en vue de la refondation du dialogue sociale au Togo. Pour les Centrales Syndicales, le porte-parole Kpodjesso Komi, a fait comprendre qu’à leur niveau, ils accordent une grande importance à ses assises de Kara, car leur grande attente de ses travaux reste et demeure la restauration de la confiance entre eux les acteurs de ce dialogue social.

Ce rendez-vous tant souhaité reste pour Kondé Sangbana, président du Conseil National du Dialogue Social (CNDS), l’une des réponses aux défis qu’exige la dynamique de concertation d’un gouvernement et des partenaires sociaux.

Avec cette assise importante,  Sophie De Coninck estime qu’elle est une occasion particulière pour rénover le système national de dialogue, de concertation et le positionner à un niveau stratégique capabe de soutenir harmonieusement les grands et divers chantiers de développement du pays.

Pour le ministre Gilbert Bawara, ce forum est une opportunité pour jetter un regard sur ce que sait que les Conventions internationales et leurs places par rapport à la législation nationale. Selon lui, il permettra une fois encore de prendre davantage conscience et de s’approprier des règles du jeu qui tournent autour d’un intèrêt général pour le bien des populations togolaises.

« Si, en tant que togolais et togolaises nous estimons que le niveau de développement de notre pays n’est pas encore suffisant. Si nous estimons que la prospérité n’est pas encore suffisante, et que les conditions de vie et de travail des togolais et togolaises méritent d’être améliorer considérablement, alors nous allons nous poser la question de savoir qu’elle doit être notre comportement et agissement des uns et des autres, afin que nous soyons en mesure de maintenir et de renforcer la trajectoire des investissements, de protéger l’outil productif, de promouvoir et de maintenir sur les lieux du travail et milieux professionnels, un climat de sérénité et de compréhension mutuelle pour mieux favoriser la productivité des entreprises, de créer davantage d’emplois et d’améliorer les salaires. Aucune action dans la vie individuellement et collectivement ne doit être prise comme étant une finalité en elle-même », a-t-il laissé entendre.

« Lorsque nous nous posons des actes, lorsque nous agissons, nous devons nous poser la question de la finalité : Où allons-nous, A quel objectif sur un temps ? Et si nous avons des réponses mitigées, ou voire même négatives, nous pouvons nous abstenir pour chercher de meilleures façons d’agir », a-t-il ajouté.

Au demeurant, le ministre Gilbert Bawara reste confiant qu’à travers ce forum, les échanges leurs apporteront un certain nombre de repères pour les années à venir.

Elom

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