Ce que recommandent les parlementaires aux Etats contre le terrorisme en Afrique

0

Fin ce vendredi 20 janvier de la Conférence parlementaire sur la lutte contre le terrorisme et la prévention de l’extrémisme violent. L’événement qui s’est tenu à Lomé durant deux jours, a regroupé des parlementaires venus de différents pays d’Afrique. La cérémonie de clôture a été présidée par la Présidente de l’Assemblée nationale Yawa Djigbodi Tsègan.

Il était question pour les parlementaires de trouver à travers des échanges, réflexions des instruments propices pour résoudre l’équation du terrorisme et prévenir l’extrémisme violent en Afrique.

Lire aussi: «Nous garderons l’intégralité de notre territoire», nouveau pique de Faure Gnassingbé aux terroristes

Cette conférence de haut niveau abritée par la capitale togolaise fait suite à la rencontre de Doha au Qatar sur « comprendre la menace terroriste en Afrique, nouveaux défis et mesures nécessaires, tenue en mars 2022. Le groupe de travail parlementaire mis en place en 2022 à Doha a par ailleurs tenu sa toute première réunion en marge de cette conférence de Lomé.

La Présidente de l’Assemblée togolaise a invité les parties prenantes à garder la synergie d’action manifestée à cette rencontre et surtout à œuvrer inlassablement à la mise en œuvre des recommandations faites au cours de ces assises afin d’endiguer le plutôt que possible le terrorisme et l’extrémisme violent qui menacent le continent.

Les recommandations des parlementaires

Durant les deux jours de travaux, des observations et surtout des recommandations pertinentes et cohérentes ont été faites à l’endroit des parlementaires et des gouvernements. Il s’agit notamment de la rupture des frontières séparant les pays, le déploiement des ressources financières par chaque Etat sur le plan national, l’adoption des lois prenant en compte les aspirations de la jeunesse, le renforcement de la législation en matière de lutte contre le terrorisme, la création d’emplois aux jeunes surtout en milieu rural, l’instauration d’un climat de confiance entre les jeunes et les forces armées, la mise en commun des ressources financières au niveau sous-régional et régional, la mise sur pied d’un groupe de travail de suivi desdites recommandations et leur suivi- évaluation.

Stanislas A.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.