Indice de Développement Humain : Ce qui fait du Togo, 1er dans l’espace UEMOA

La Secrétaire général de la Présidence de la République, Sandra Ablamba Johnson, a présidé le 4 juillet 2024 à Lomé un atelier à l’endroit des médias. Il était question d’expliquer aux hommes de médias ce qui explique la belle performance du Togo en ce qui concerne l’Indice de développement humain (IDH). La rencontre a été présidée par le Ministre Secretaire  général de la Présidence, Sandra Ablamba Johnson avec la présence de Madame Yawa Kouigan, Ministre de la Communication et des médias, également Porte-parole du gouvernement.

Cette rencontre visait à échanger avec les acteurs médiatiques sur les performances du Togo en matière de développement humain, ainsi que sur les facteurs explicatifs de ces progrès, notamment les réalisations accomplies dans le cadre de la Feuille de route gouvernementale Togo 2025.

Selon le Rapport sur le développement humain 2023/2024 lancé conjointement par le gouvernement et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) le 18 juin 2024, le Togo a enregistré une amélioration significative de son Indice de développement humain (IDH), passant de 0,539 en 2021-2022 à 0,547 en 2023-2024. De plus, le revenu national brut par habitant est passé de 2 167 $ US en 2021-2022 à 2 214 $ US en 2023-2024.

Grâce à ces performances, le Togo se classe premier dans l’espace UEMOA et quatrième dans la CEDEAO, après le Cap-Vert, le Ghana et le Nigéria. L’IDH du Togo montre une tendance à la hausse ces dernières années, passant de 0,484 en 2014 à 0,547 en 2023/2024, ce qui représente une progression de 13% sur cette période.

Cette dynamique laisse entrevoir la possibilité pour le Togo de franchir le seuil de la catégorie des pays à indice de développement humain moyen, égal à 0,550.

Plusieurs facteurs ont contribué à cette performance notable, alignés avec la politique d’inclusion économique et sociale du Président Faure Essozimna Gnassingbé. L’amélioration de l’IDH repose sur trois composantes principales : la santé et la longévité, l’éducation, et le niveau de vie, chacune soutenue par des politiques et des initiatives spécifiques.

Dans le domaine de la santé, le Togo a réalisé des avancées significatives, avec un taux d’accessibilité passant de 71% en 2020 à 90,7% en 2023, grâce à des initiatives telles que le programme Wezou qui a bénéficié à plus de 400 640 femmes enceintes et a permis 221 802 accouchements. Le renforcement du personnel médical, la construction d’infrastructures sanitaires et la rénovation des centres de santé ont également contribué à cette amélioration.

Concernant l’éducation, le Togo a construit ou réhabilité plus de 5 000 salles de classe et recruté 5 000 nouveaux enseignants pour les niveaux primaire et secondaire. La distribution gratuite de manuels scolaires et la formation continue des acteurs de l’éducation ont également été mises en œuvre, permettant de maintenir un taux global d’achèvement éducatif élevé.

En matière d’accès à l’eau potable, le taux d’accès est passé de 60% en 2020 à 69% en 2023, grâce à la réalisation de milliers de forages et de branchements domestiques ainsi que la construction de bornes fontaines à travers le pays.

Le Togo a également intensifié ses efforts dans l’assainissement, l’amélioration du cadre de vie et l’accès à l’énergie électrique pour tous, avec des investissements significatifs dans les infrastructures et les services publics.

Dans le secteur agricole, des mesures ont été prises pour augmenter la production de céréales et soutenir les agriculteurs à travers des subventions et des programmes d’irrigation, contribuant ainsi à la sécurité alimentaire et à la croissance économique.

Enfin, le Togo a également investi dans l’amélioration des infrastructures routières et des pistes rurales pour faciliter la mobilité des populations et stimuler les échanges économiques dans les zones rurales.

Toutes ces initiatives ont bénéficié du climat de stabilité politique et de l’engagement continu du Président Faure Essozimna Gnassingbé en faveur de la paix, de la sécurité et du développement durable dans la sous-région et au-delà.

Lopinion

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