Togo: Kokoroko décide des actions pour améliorer l’orthographe chez les élèves

Au Togo, le Ministre des Enseignements primaire et secondaire du Togo, Dodzi Komla Kokoroko, veut limiter les fautes d’orthographes chez les apprenants. Il a prend en effet des mesures décisives pour améliorer la maîtrise de l’orthographe et de la langue française dans les écoles. 

A travers une note signé le 4 novembre, il affirme que malgré les efforts du gouvernement pour garantir une éducation de qualité, un constat préoccupant subsiste : les productions écrites et orales des élèves continuent de présenter des fautes fréquentes.

Et donc, la nouvelle note de service invite tous les enseignants, quelle que soit leur matière, à accorder une attention accrue aux erreurs de langue dans les travaux des élèves. Désormais, les corrections devront porter à la fois sur le fond et la forme des productions, avec un accent particulier sur l’orthographe, la grammaire, la conjugaison et le vocabulaire.

Pour y parvenir, le ministère met en avant des exercices spécifiques : dictées préparées et autodictées, QCM, ainsi que des activités de lecture et d’analyse de textes. Ces mesures visent à instaurer une pratique régulière de l’orthographe et des règles de grammaire, essentielles pour renforcer les compétences linguistiques des apprenants.

Le Professeur Kokoroko appelle à une mobilisation de tous les acteurs de l’éducation, des directeurs aux conseillers pédagogiques, en passant par les chefs d’établissement, pour veiller à l’application rigoureuse de ces directives. Cette initiative, qui s’inscrit dans un cadre plus large de renforcement du niveau de français dans le système éducatif togolais, devrait favoriser une amélioration notable de la qualité des productions écrites des élèves et préparer des citoyens mieux formés pour l’avenir.

À travers ce plan, le Togo réaffirme son engagement pour une éducation de qualité, axée sur la maîtrise de la langue française, pierre angulaire de la réussite scolaire et de l’intégration socio-professionnelle.

Stanislas A.