COP29 : Les propositions de Faure Gnassingbé

Depuis le 11 novembre 2024, se tient à Bakou en Azerbaïdjan, la 29e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP29). Plusieurs dirigeants du monde entier étaient tous de la partie, dont le Chef de l’état togolais Faure Essozimna Gnassingbé.

Les travaux de cette rencontre annuelle, ont été principalement axée sur la finance climatique dans le but de permettre aux pays de réduire considérablement leurs émissions de gaz à effet de serre, protéger les vies humaines et assurer un développement durable. Par rapport à ce grand rendez-vous annuel qui offre une tribune pour discuter de la mise en œuvre des engagements internationaux pour la finance climatique et la protection de la biodiversité, le Chef de l’état togolais reconnu pour son engageĵment en faveur du climat, s’est fait le devoir de proposer des mesures innovantes pour une lutte efficiente contre le changement climatique. Ainsi face à l’urgence climatique, il a d’abord insisté sur la justice climatique. Car le Président de la République Faure Gnassingbé a fait comprendre aux participants présent, que seul la justice climatique doit être la boussole de toutes leurs discussions. Cette justice selon lui, demande à ce que des fonds de soutien conséquents soient déployés pour protéger les populations et leur biodiversité.
Pour lui, cette action humanitaire doit se mener dans une démarche inclusive qui tient compte des spécificités climatiques de chaque pays, car l’adaptation climatique selon lui, présente des défis uniques pour les économies en développement et des sociétés largement rurales. Des défis spécifiques qui selon lui, appellent à des réponses spécifiques. Aussi il a profité de cette occasion pour plaider pour un financement climatique responsable en phase avec les besoins et engagements des communautés. Comme la lutte contre le changement climatique implique également des modes de financement flexibles et accessibles dédiés aux pays vulnérables, il a émis le vœu que ces investissements se fassent de manière cohérente avec leurs autres besoins et engagements. Dans l’optique de permettre aux pays d’assurer dans une démarche collective le développement durable, iln’a pas manqué de lancer un appel à une solidarité climatique authentique où les engagements financiers sont tenus et renforcés. Ce moment a été également une occasion pour le Président de la République de réaffirmer l’engagement du Togo à jouer pleinement sa partition dans la lutte contre le changement climatique.
Parlant de cette partition, il faut noter que lors de la dernière participation du Togo à ce sommet international, les autorités du pays ont su conclure trois accords de financement dans le secteur de l’énergie solaire et de l’assurance climatique pour la mise en œuvre de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Il s’agit de la signataire de l’Accord de Paris, qui a permis au Togo de engager pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Ceci à travers notamment une politique de promotion des énergies renouvelables et une campagne nationale de reboisement et de préservation de l’écosystème.

Elom

 

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