Le coronavirus a le triste mérite de tourner la planète entière en bourrique. Le mal se montre insaisissable et teigneux tant, il déjoue tous les pronostics. Les États les plus puissants tout comme ceux les plus faibles sont assujettis par la pandémie. La preuve est l’inquiétante résurgence du mal un peu partout. Du confinement, on est passé au déconfinement et aujourd’hui, tout porte à croire que le reconfinement risque d’être décrété pour endiguer la vertigineuse avancée du mal.
Au Togo, il y a certes la contamination qui grimpe un peu ces dernières semaines avec des foyers signalés. Des mesures fortes ont été prises par le gouvernement allant au bouclage des villes qui montrent de signes de fébrilité face à la pandémie. Des dépistages se poursuivent à tous les niveaux avec un accent mis sur certains secteurs-clés de la vie économique et administrative du pays.
Justement à ce sujet, le Casef a pris une bonne longueur d’avance dans la lutte par des mesures concrètes et fortes prises par le ministère de l’Économie et des finances Yaya Sani. Ainsi, tout le personnel de cet important pôle financier du pays a été dépisté. Des hauts cadres aux agents d’entretien et de sécurité, tout ce beau monde est passé par le tamis du dépistage. Ce n’est pas facultatif mais obligatoire, a imposé le ministre. Si le personnel a été dépisté, il faut entièrement sécuriser ce haut cadre des affaires économiques et financiers pour tous. C’est ainsi qu’il y a eu une opération de grande envergure de désinfection des bureaux, des couloirs, des ascenseurs. Bref, aucun coin et recoin n’est laissé au hasard par cette mesure. Naturellement que tous ceux et toutes celles qui travaillent au Casef, ont une vie en dehors du cadre de service. C’est ainsi que suite aux dépistages, quelques cas ont été positifs. Alors, des mises en quarantaine décrétées, des cas contact ont été retrouvés isolés et sont suivis.
Il faut reconnaître qu’en aucun moment, on ne s’est pas montré laxiste au Casef depuis la survenue de la pandémie. Il y a des règles strictes qui sont imposées aux fonctionnaires, aux opérateurs économiques, aux visiteurs, etc qui y mettent pieds en l’occurrence le lavage des mains obligatoire, la prise de température, le port des masques.
Situation sous contrôle
Le Casef est un cadre plus que sécurisé. Il n’y a pas péril en la demeure. Il ne devrait en être autrement vu le poids et le rôle que ce centre économique et financier joue. Des hommes et femmes sains, travaillant dans un environnement assaini, c’est le crédo du ministre Yaya Sani, parce que conscient que son personnel et les partenaires qui mettent pieds au Casef doivent bien se porter avant de continuer d’assurer la partition qui revient à chaque entité pour gérer cette période extrêmement délicate que la pandémie impose à tous les pays.
D’ailleurs, ne pas retrouver un cas au Casef après le dépistage en masse effectué ne sonnerait pas sérieux. La vérité des tests s’est imposée à tous et des mesures fortes prises, et c’est ce qui importe. Ces mesures déjà existantes seront renforcées pour le bien de tous. Même la Maison Blanche, le Kremlin ont connu des cas testés positifs, ce qui veut dire que quelles que soient les mesures qu’on prend, le virus se montre teigneux. Des cas signalés au Casef ne relèvent pas d’un cataclysme, mais une incitation à mieux faire par rapport à la lutte.
Certains agents du Casef ne paniquent pas du tout, ils sont d’ailleurs très sereins et déterminés à bien travailler pour que ce ministère ne faiblisse dans son élan. Le Casef se donne même la prétention de jouer au miroir de la lutte pour les autres.
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