Litige foncier à Ségbé-Zanvi : Le jeu trouble du magistrat Toké Kokou dans le conflit entre les KPATA, KATAWA, DAYIBO et BOGLO
À quel jeu joue le magistrat TOKE Kokou dans le litige foncier entre les familles KPATA, KATAWA, DAYIBO et les BOGLO à Ségbé-Zanvi ? C’est la question que se posent finalement les protagonistes. En effet, un litige foncier oppose ces familles depuis des années. Malgré que l’affaire soit portée devant la justice (première instance et cours d’appel), le dénouement n’est toujours pas au goût d’une partie des protagonistes (KPATA, KATAWA, DAYIBO) qui trouve qu’il y a des mains noires de certains avocats et juges notamment le magistrat Toké Kokou qui influencent la décision des Juges. Ce dernier a même reçu un don de la partie adverse (BOGLO) pour sa cause, selon les KPATA, KATAWA, DAYIBO. Un fait que les familles dénoncent avec véhémence.
L’ambiance n’est toujours pas bonne entre la Collectivité KPATA, KATAWA, DAYIBO et les BOGLO à Ségbé-Zanvi et Ségbé-Kpodzi. Quoi qu’issues tous des mêmes aïeux, ces quatre familles sont au bord des violences à cause d’un litige foncier dont la décision judiciaire n’est pas équitable.
De quoi s’agit-il concrètement ?
Le litige foncier en question oppose principalement les KPATA, KATAWA et DAYIBO contre la famille BOGLO. Eux tous sont des progénitures d’Alain KOTOKOU.
Ce dernier avait trois enfants qui sont : Kpata, Katawa et Dovlo. De son vivant, Alain KOTOKOU a partagé son domaine aux trois enfants.
Kpata et Katawa sont devenus des géniteurs, malheureusement Dovlo n’a pas pu donner naissance à aucun enfant. Il a alors adopté deux garçons nommés DAYIBO et BOGLO.
Et c’est la famille de l’un des enfants adoptés, BOGLO qui aujourd’hui, qui dispute le terrain avec les KPATA, KATAWA et DAYIBO.
Les BOGLO revendiquent un terrain appartenant aux KPATA sis à Ségbé Zanvi. Ils estiment que le domaine en question appartenait à leurs aïeux, donc, il doit faire objet d’un partage collectif entre les fils des trois descendants d’Alain KOTOKOU.
Cette conception de la chose par les BOGLO n’est pas vraie selon les KPATA. « La réclamation des BOGLO n’est pas fondée, car Alain KOTOKOU n’avait pas de terrain à Zanvi. Ses domaines sont à Kpodzi c’est pourquoi de son vivant, lui-même a procédé à un partage collectif avant son décès. Le domaine de Zanvi (qui est la pomme de discorde) est une propriété privée à Kpata et ne doit pas faire faire objet de partage avec d’autres familles » a expliqué Woto KPATA, mandataire de la collectivité KPATA.
L’affaire a été portée devant la justice et a été tranchée par l’arrêt N°371 du 03 juin 2021. Mais la décision n’a pas été appréciée par les KPATA, KATAWA et DAYIBO qui ont fait appel sans toutefois avoir gain de cause. Pour eux, il y a des « magouilleurs » qui torpillent l’affaire en faveur de BOGLO contre des intérêts.
Magistrat Toké Dokou et avocat « Indélicat » indexés.
« En face de nous, se présentent certains individus malintentionnés qui, au nom de la justice, nous compliquent maladroitement les choses. Ils passent par tous les moyens à travers des magouilles pour influencer négativement les décisions de la justice contre notre collectivité. Pour eux, c’est la recherche maximum de profit. Ils sont corrompus par nos adversaires, c’est-à-dire les BOGLO. Nous avons les preuves de ce que nous dénonçons et nous avions déjà par le passé, saisi les institutions compétentes pour qu’elles recadrent ces individus dont nous parlons » a déclaré Monsieur Woto KPATA.
Ils indexent ainsi principalement trois personnes comme complice des BOGLO. Il s’agit du sieur ADOM Jacques, l’avocat François Kombaté et le magistrat TOKE Kokou.
Le sieur ADOM Jacques est selon les informations, un démarcheur « mais qui se prend pour huissier en se rendant quotidiennement sur le domaine litigieux en semant la zizanie ».
L’autre personne indexée est l’avocat François Kombaté. KPATA, KATAWA et DAYIBO déplorent le fait que cet avocat s’est lui-même porté volontaire pour prendre les deux protagonistes dans la même affaire, et ceci, sans le consentement des KPATA.
Selon ces trois familles, «Me Kombate a vicié les procédures. Et nous demandons qu’il soit sanctionné conformément au code éthique et de déontologie des avocats ».
Le grand influenceur dans cette affaire à en croire les KPATA, KATAWA et DAYIBO, c’est le magistrat Toke Kokou, les trois familles affirment que ce magistrat influence le procès en faveur des BOGLO qui lui ont d’ailleurs, disent-ils, offerts 4 lots de terrain (02 lots à Kpodzi et 02 lots à Zanvi) pour avoir la décision de justice en leur faveur.
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« Nos enquêtes nous ont permis de disposer une copie de l’acte de donation » ont indiqué les KPATA, KATAWA et DAYIBO.
Un acte de donation dont la rédaction de votre journal dispose une copie. Quand la rédaction a tenté de joindre le Sieur Toké Kokou dans la journée du Lundi 06 juin 2022 pour avoir sa version ne serait-ce que la donation, ce magistrat a simplement jugé bon de nous faire voir ailleurs sur un ton assez méprisant et très violent.
Voici une copie de l’acte de donation
« Monsieur ne m’appelez plus jamais, jamais !!! » Nous a-t-il signifié avec un ton violent lors d’un appel téléphonique.
À quel jeu s’adonne-t-il au juste ? Si cette donation, comme le montre clairement l’acte, est vérifiée, il y a nécessité que les autorités prennent des responsabilités et que ce magistrat soit sérieusement sanctionné. Son acte dans cette affaire n’empiète pas seulement sur les trois familles (KPATA, KATAWA et DAYIBO), mais beaucoup plus sur les « innocents » acquéreurs qui occupent déjà les terrains au cœur du litige. Les autorités judiciaires sont donc interpellées.
Stanislas A.
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