Avé2/Bagbe : au nom de sa couleur politique, le sieur Elias SOKPOR nargue les autorités judiciaires dans un litige foncier

« Sur quoi compte concrètement Sokpo Elias, le chef du village Bagbé-route (commune de Avé2 ) qui foule aux pieds les arrêts de la cour suprême » ? C’est la question que se posent la collectivité Aglago et alliés dans le litige foncier qui les oppose à Elias Sokpo. Ce dernier, bien qu’il soit débouté à trois niveaux par la justice, continue de vendre les terrains appartenant à la collectivité Aglago avec l’appui de jeunes usant de la violence sur les vrais propriétaires.

En effet, selon le jugement n.045/04 du 31 août 2004 du Tribunal de Kévé, l’arrêt n.138/06 du 26 septembre 2006 de la Cour d’Appel de Lomé et l’arrêt n.033/22 du 17 mars 2022 de la Cour suprême du Togo, le droit de propriété de la collectivité Aglaglo a été confirmé sur le domaine de terrain sis à Bagbé route.

Fait surprenant, le sieur Elias Sokpor passe outre ces trois décisions et continue de faire main basse sur le bien de la collectivité Aglago. Celle-ci monte au créneau et dénoncent la défiance de l’autorité judiciaire, trouble à l’ordre public et entrave à la politique de cohésion sociale prônée par le Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé de la part du sieur Elias Sokpor.

La collectivité Aglaglo, sous le choc…

Cette collectivité, ne comprend pas l’entêtement d’Elias Sokpor, interpelle les autorités.

« Ce problème nous a conduit à la justice et à tous les niveaux, on a remporté le procès. C’est-à-dire, la justice reconnaît notre droit de propriétaire du domaine litigieux. Avec ce verdict, Elias Sokpor devrait arrêter de se comporter comme si le bien lui revenait. Mais nous sommes surpris qu’il continue de vendre des terrains dans ce domaine. Des terrains qui appartiennent à notre collectivité. Quand nous essayons de le recadrer, il fait usage de la force et menace avec son titre de militant du parti au pouvoir. On en peut plus : il faut que les autorités compétentes prennent leurs dispositions pour arrêter ce monsieur dans ces dérives », s’est lamenté Aglago Agbenyegan, mandataire de la collectivité Aglago face à la presse mercredi 12 avril 2023.

Elias Sokpor débouté par les membres de sa famille

L’une des raisons qu’évoque Elias Sokpo dans sa sale besogne est le fait d’avoir ses arrières parents ayant vécu dans la localité.

L’un des petits-fils du premier occupant du village Bagbé, M. Kohé Mensah affirme que : « Les Sokpor n’ont même pas un mètre de terrain à Bagbé route. Ils ne sont pas autochtones de Bagbé. C’est notre grand père qui fut le premier occupant de Bagbé ».

Et à Sokpor Kokou Gademkpé, cousin de Sokpor Elias de renchérir : « (…) Ce terrain n’appartient pas à notre famille. À ma connaissance, ce terrain appartient aux Aglago. Si ce terrain nous appartenait, lors du partage des biens de notre famille, on allait le partager aussi. Notre terrain se trouve ailleurs à Bagbégan Yopé et non celui dont parle la requérante et qui se trouve à Bagbé route. Ce que mon cousin fait, il le fait à ses risques et périls. C’est du forcing, il est en train de faire. Et tout cela n’engage que lui ».

Selon la collectivité Aglago, Elias Sokpor a déjà vendu plus de 56 hectares sur le domaine. Elle met en garde les acheteurs du sieur Sokpor Elias. « Ces terrains qu’il vend ne lui appartiennent pas. Nous sommes les vrais mandataires de ces terrains et nous avons des papiers qui les certifient », a laissé entendre le mandataire M. Agbenyegan Aglago.

La collectivité informe donc l’opinion que toute personne qui aurait acheté ou serait sur le point d’acheter un terrain à Bagbé auprès du sieur Elias Sokpor de prendre du recul, car ce dernier est dans le faux. Ceux qui s’entêteront, le feront à leur risque et péril, martèle.

La collectivité Aglago informe ceux qui ont payé un terrain auprès du Sieur Elias Sokpor à Bagbé-route, de prendre urgemment attache avec le mandataire de la collectivité, Agbenyegan Aglago (97 94 48 33) ou Monsieur Mathias Fanho, DG de Famath Production (92 21 61 92) pour un règlement à l’amiable avant qu’il ne soit trop tard.

La Rédaction

Les commentaires sont fermés.