Production céréalière et vivrière : le Togo fait les choses en grand

Selon les prévisions de la Direction des statistiques agricoles, de l’informatique et de la documentation (DSID), le Togo vise une production de 1,5 million de tonnes de céréales pour la campagne agricole 2023-2024. Ces estimations laissent entrevoir d’importants excédents et un espoir d’une autosuffisance alimentaire.

Alors que les efforts de développement agricole augmentent les volumes de matières premières telles que le soja, le coton et l’ananas, la production vivrière au Togo est tout aussi performante au fil des années.

Le pays peut se vanter d’une agriculture robuste, garantissant la sécurité alimentaire et générant des revenus en devises étrangères grâce aux exportations.

Il y a du mieux d’une année à une autre

Les prévisions de la DSID semblent crédibles à la lumière des réalisations des campagnes précédentes. Celle de 2022-2023 a enregistré une production de 1,433 million de tonnes de céréales, soit une progression de 2 % par rapport à la campagne précédente (1,404 million de tonnes). Depuis 2018 (avec une production céréalière de 1,19 million), la tendance à la hausse de la production demeure constante.

Avancées considérables dans la production vivrière

Toutes les autres productions vivrières ont également enregistré des améliorations entre les campagnes 2021-2022 et 2022-2023. Une progression de 5 % a été réalisée pour l’igname, de 4,5 % pour le manioc, et de 6,8 % pour le haricot.

La mise en place des Zones d’aménagement agricole planifiées (Zaap) a considérablement contribué à stimuler les volumes de production. En 2021-2022, 130 Zaap ont été réalisées et exploitées sur une superficie de 12 608 hectares dans tout le pays.

Ces zones, principalement dédiées aux productions vivrières telles que le maïs, le riz et le sorgho, ont montré en 2022 que les rendements des exploitants des Zaap étaient supérieurs de 36 % à ceux des producteurs hors Zaap.

L’appui gouvernemental et la subvention aux engrais

Les pouvoirs publics apportent leur soutien à la production agricole, notamment par la continuité de la subvention aux engrais. Cette action a représenté un coût d’au moins 17,6 milliards de francs CFA pour le gouvernement au cours de la campagne 2022-2023, permettant de maintenir le prix du sac de 50 kg à 18 000 au lieu des 31 000 francs en prix réel.

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