Bonne gouvernance: Les propositions de Faure Gnassingbé au sommet Chine-Afrique

En marge des travaux du 9ème Forum sur la coopération sino-africaine, une conférence internationale sur la problématique de la Bonne gouvernance, a réuni à Pékin, les dirigeants africains dont le Chef de l’état togolais Faure Essozimna Gnassingbé, choisi comme invité spécial.
L’ambition des dirigeants africains et chinois est de mener des réflexions pour renforcer la gouvernance politique, institutionnelle et économique dans un contexte aussi bien bilatéral que multilatéral.
Le Président Faure lors de cette conférence internationale sur la Bonne gouvernance, a au cours de son intervention, mis un accent particulier sur les relations de causalité entre une meilleure gouvernance, la démocratie, le développement économique, social et politique. Il a relevé les enjeux mondiaux de la Bonne gouvernance dans la consolidation de la paix, la stabilité et la prévention des différentes crises sociopolitiques, sécuritaires et humanitaires qui gangrènent les projets de développement.
Sa conviction, atteindre la Bonne gouvernance, en faisant face à la crise alimentaire, climatique et sécuritaire. En insistant sur les différents changements institutionnels et constitutionnels, il a fait cas du Togo qui à travers son ambition envisage renforcer sa gouvernance politique, gage de légitimité des institutions démocratiques et de réussite de tout projet de développement économique et social.
Ceci à la satisfaction de tous les citoyens. Pour ce qui est du Togo, cette réforme institutionnelle majeure qui est en cours, conduit à une transformation du régime présidentiel en régime parlementaire. Ce qui, selon lui, vise à mieux équilibrer les pouvoirs exécutif et législatif. L’avantage pour lui, est qu’en passant d’une constitution à une autre, c’est faire en sorte que leurs institutions politiques soient inclusives et représentatives et profiter pour renforcer aussi la démocratie, la transparence électorale et la redevabilité des gouvernants vis à-vis de leurs populations. Aussi c’est faire profiter la population dans les secteurs de la justice, de la décentralisation, de la gouvernance participative et concertée, de la lutte contre la corruption et de l’inclusion sociale. Ce qui justifie ce passage, c’est d’être un État fort, visionnaire et protecteur.
Un choix stratégique qui selon lui, passe aussi par la modernisation du pays via la digitalisation des services administratifs publics et privés. Il a profité de l’occasion pour saluer l’engagement de la Chine à soutenir les pays africains dans leur politique de modernisation, conformément aux recommandations de ce sommet.
Il a à cet effet invité les partenaires multilatéraux en l’occurrence la Banque mondiale, le Fonds monétaire international (FMI) et l’Organisation mondiale du commerce (OMC) à améliorer leur système de fonctionnement et à mieux représenter l’économie mondiale quand il s’agit des sujets cruciaux comme celui du changement climatique.
En ce qui concerne les instances sous régionales comme la CEDEAO et l’UEMOA, le chef de l’État a proposé des cadres légaux stables et des processus prévisibles, pour créer un environnement favorable à l’investissement et la croissance. Il a aussi plaidé pour une réforme profonde du fonctionnement et de la gouvernance de ces institutions. Pour terminer, le chef de l’État a insisté sur le renforcement de la coopération pour une gouvernance mondiale plus équilibrée.
Elom

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