Améliorer la productivité agricole, garantir la sécurité alimentaire et promouvoir l’agro-industrie au Togo, reste la préoccupation du Chef de l’Etat Faure Gnassingbé. C’est ce qui lui amené à réformer ce secteur qui aujourd’hui se positionne comme l’un des domaines clés de l’économie togolaise.
Le gouvernement à travers sa feuille de route 2020-2025, ne cesse de faire de ce secteur un véritable moteur de croissance inclusif. La mécanisation, l’augmentation des rendements et la promotion des filières agricoles à forte valeur ajoutée sont les véritables ambitions sur lesquelles mise le gouvernement Dogbé.
L’an passé, une allocation de 13 milliards de francs CFA a été consacrée à la sécurité alimentaire soit 25 % du budget annuel du ministère de l’Agriculture. Ce montant a permis de soutenir le plan septennal de sécurité alimentaire (2024-2030), de renforcer les capacités de l’Agence Nationale de la Sécurité Alimentaire (ANSAT) qui a pour mission d’œuvre pour la sécurité alimentaire au Togo, de constituer des stocks de denrées achetées à des producteurs du pays, de fournir une assistance alimentaire aux victimes de catastrophes naturelles ou de conflits, et d’accompagner la transformation ou l’exportation en cas d’excédent.
Également le gouvernement à travers sa vision, a inauguré dans la même année de 2024 c’est-à-dire en mars, 2 centres régionaux de mécanisation agricole à Tchitchao et Tové.
L’objectif est de moderniser les pratiques agricoles et d’augmenter la productivité des exploitations. Aussi dans le même mois à Avétonou, Faure Gnassingbé a lancé les travaux de construction du complexe avicole intégré qui couvre une superficie de 660 hectares comprenant des fermes avicoles modernes, un Institut Technique de Recherche Agricole (ITRA), un Institut de Formation en Alternance pour le Développement (IFAD) et un écovillage.
Notons que l’une des réalisations phares du gouvernement dans ce domaine, est le Projet de transformation agroalimentaire du Togo (PTA-Togo), qui favorise aujourd’hui, le développement des chaînes de valeur. C’est un projet qui s’accompagne d’investissements massifs dans les infrastructures rurales, comme la construction de routes et des pistes pour faciliter l’acheminement des produits agricoles vers les marchés. On signale également que 46,4 milliards de francs CFA de la BAD et la BOAD ont été destinés à la phase 2 du Projet de transformation agroalimentaire du Togo (PTA-Togo), précisément l’agropole de Kara.
En octobre, la BID a approuvé un financement de près de 36 milliards de francs en faveur du Togo pour améliorer la qualité de vie des populations vulnérables en soutenant la productivité agricole et les activités génératrices de revenus des ménages d’agriculteurs.
Au demeurant, le Togo ne compte pas s’arrêter là. D’autres plans sont prévus cette année pour continuer de faire de l’agriculture un facteur de progrès.
Elom
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