Améliorer la productivité agricole, garantir la sécurité alimentaire et promouvoir l’agro-industrie au Togo, reste la préoccupation du Chef de l’Etat Faure Gnassingbé. C’est ce qui lui amené à réformer ce secteur qui aujourd’hui se positionne comme l’un des domaines clés de l’économie togolaise. De cette vision, le chef de l’Etat a instruit le gouvernement à travers sa feuille de route, de faire de ce secteur un véritable moteur de croissance inclusif. La mécanisation, l’augmentation des rendements et la promotion des filières agricoles à forte valeur ajoutée sont les véritables ambitions sur lesquelles mise le gouvernement Dogbé.
C’est une vision qui s’accompagne d’investissements massifs dans les infrastructures rurales, comme la construction de routes et des pistes pour faciliter l’acheminement des produits agricoles vers les marchés. On signale également que 46,4 milliards de francs CFA de la BAD et la BOAD ont été destinés à la phase 2 du Projet de transformation agroalimentaire du Togo (PTA-Togo), précisément l’agropole de Kara.
Agropole de la région de Kara
Parlant de l’agropole de Kara, le gouvernement ambitionne de contribuer à la transformation structurelle de l’économie du pays. C’est-à-dire, accroître la productivité agricole à travers des pratiques agricoles modernes et un soutien indéfectible offert aux agriculteurs locaux. C’est de créer des emplois également, en développant de façon optimale les activités agricoles et agroindustrielles dans toute la chaîne de valeur agricole, de la production à la transformation en passant par la commercialisation, de sorte à réduire le chômage et à améliorer les moyens de subsistance des travailleurs.
L’autre avantage aussi, est que l’agropole de Kara favorise la mise en place des installations logistiques pour le stockage, la distribution et l’exportation des produits agricoles. À terme, 10 agropoles devraient être construites d’ici 2030. Étant l’une des composantes du Projet de transformation agroalimentaire du Togo (PTA), l’agropole de kara a permis d’avoir en 2023, plusieurs unités de production à grande échelle assurées par 1 120 producteurs dont 274 femmes. On note que cette même agropole a fait construire des infrastructures d’appui au secteur agricole. Ce qui de nos jours renforce les capacités des acteurs à la base.
Par ailleurs, le projet a doté la région d’un agro-parc construit sur une zone de 16 hectares et favorisé l’implantation des mini-adductions d’eau potable (AEP). L’agropole offre des garanties de sécurisation des terres et de disponibilité des intrants agricoles.
Au demeurant, le Togo ne compte pas s’arrêter là. D’autres plans sont prévus cette année pour continuer de faire de l’agriculture un facteur de progrès.
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