SOS, brebis cherchent pasteurs !

A cause du respect que nous devons aux évêques de l’Eglise catholique et à certains de leurs amis pasteurs d’autres églises qui les soutiennent, nous sommes obligés de tirer la sonnette d’alarme : ils se perdent et essaient d’entrainer des brebis avec eux. Ils doivent impérativement se mettre à genoux et implorer sincèrement le Seigneur qu’ils confessent afin qu’il les délivre de l’esprit démoniaque que l’évêque émérite Kpodzro leur a transmis on ne sait comment.

Le Seigneur Jésus n’a-t-il pas a enseigné à l’humanité toute entière qu’il faut rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu (Luc, 20, 25). Comment pouvez-vous alors encourager l’irrespect des institutions de la République, voire leur négation ? Nous constatons en effet que vous, les premiers responsables de l’Eglise, qui êtes censés être les dépositaires de cet enseignement, ne respectez pas cette parole du Christ qui délimite clairement la sphère d’action des croyants et consacre le principe du respect dû à l’Etat et aux pouvoirs publics. Ce précepte impose pourtant aux fidèles, à commencer par leurs Pasteurs, le respect des institutions et des lois de la République. Son respect confère aux serviteurs de Dieu la crédibilité et le prestige nécessaires à leur mission de médiation et d’éveil de conscience.

Or, vous manquez d’impartialité et de réserve, ce qui fait de vous des militants politiques, donc des prélats partisans qui perdent automatiquement tout crédit. Par conséquent, vous refusez de rendre à César ce qui est à César et ne respectez point les lois et le cadre règlementaire fixés par l’Etat afin de garantir le bon fonctionnement de la République et assurer la sécurité à tous des citoyens togolais.

Pour preuve :

– Vous avez essayé à plusieurs reprises de dénier au peuple son droit à la liberté de vote, en l’occurrence celui de choisir librement son Président, en faisant feu de tout bois, et vous avez échoué. Aujourd’hui, malgré votre échec, vous refusez toujours de respecter le choix du peuple togolais qui a, dans sa grande majorité, plébiscité le Président Faure Essozimna Gnassingbé, béni par Dieu lui-même et non par un fou, car, vous le savez très bien, « toute autorité vient de Dieu », comme le rappelle Saint Paul (Rom. 13, 1-2) en nous exhortant vivement au respect de nos autorités qui s’inscrivent dans l’ordre établi par Dieu lui-même.

– Lorsque Mgr Kpodrzo, votre bras prolongé sur la scène politique, a investi son candidat dans une église et lui as remis les symboles de la République, vous l’avez cautionné par votre silence d’abord, puis par des déclarations hasardeuses ; une attitude par laquelle vous avez accepté la désacralisation des lieux de culte pour en faire un siège de parti politique. Scandale !

Comment avez-vous pu vous laisser emporter par un vieux malade, dans sa chute morale, éthique et spirituelle ? Quel démon vous a ensorcelés ?

Vous avez cumulé erreurs sur erreurs depuis plusieurs années et vous n’avez pas su vous arrêter. Dites-nous une fois pour toute : l’Eglise catholique du Togo est-elle un parti politique dans une République laïque ? Si oui, il est clair qu’elle se trouve dans l’illégalité et devrait rapidement se formaliser en vue de l’obtention du récépissé. La clarification permettrait à chaque fidèle de choisir son camp, puis que vous avez oubliez que l’église catholique renferme des personnes issues de toutes les sensibilités politiques. Nous sommes très loin de la hauteur qu’impose votre statut d’hommes d’église. Car cette réalité vous obligeait à une neutralité assumée, à garder une posture qui ferait toujours de vous nos facilitateurs, nos médiateurs et les intercesseurs pour une vie politique apaisée, réconciliée qui ouvre la voie d’une unité nationale pour le développement et non des supporters, des partisans adoubant et enflammant un camp sur l’autre.

Ayez, juste une fois, le courage de désavouer Monseigneur Kpodzro pour vous libérer de son emprise et retrouver votre âme de chrétien. Un prélat qui vocifère, injurie, condamne et de surcroît maudit des enfants de Dieu, est-il vraiment habité par le Saint Esprit ? Répondez en votre âme et conscience, chers Messeigneurs.

Au lendemain du dimanche du Bon Pasteur que vous venez de célébrer, vos brebis vous supplient vivement de rentrer au bercail, de retrouver le chemin de la raison et de la foi au Dieu Un et Amour pour le bonheur du peuple togolais.

Que l’Eternel bénisse la terre de nos Aïeux !

Pierre-Paul

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