Covid 19/Moise AKAYA, Chef division de la Douane au Port autonome de Lomé: le port résiste à la crise grâce aux réformes

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Tout comme autres sociétés, le port autonome de Lomé est impacté par la pandémie au coronavirus. Mais il tient le bon bout, malgré le choc qu’inflige la pandémie aux activités. Et ceci grâce aux réformes engagées au niveau de la cellule climat des affaires. Dans sa dernière sortie médiatique, Moise AKAYA, le chef division de la Douane au Port Autonome de Lomé parle de comment le port vit la pandémie et surtout en quoi les réformes facilitent la maîtrise des impacts de la pandémie.

Contenir les effets de la pandémie, nécessite avant tout le respect des mesures barrière instaurées par le gouvernement. Ceci est bien compris par les premiers responsables du port qui mettent tout en place pour. En fait, les reformes entreprises depuis un moment, sont prêtent déjà le flanc aux mesures barrières a en croise Mr Moise AKAYA.

Selon lui, « Les mesures barrières sont clairement édictées par le gouvernement à travers tous les communiqués qui sont prises et qui passent sur des chaînes. Parmi ces mesures barrières : le port des masques dans chaque entrée de port, la prise de température et la distanciation qu’il faut observer. On travaille également pour faire en sorte qu’il n’y ait pas trop d’attroupement » et « C’est comme si on avait anticipé sur les choses, comme si on était déjà préparé pour lutter contre le covid 19. Donc du coup, à l’avènement du covid19, tout ce qui a été engagé comme réformes, est comme une anticipation des autorités ».

Avec la crise sanitaire, le port connaît la baisse drastique des activités, des importations, et même pour des recettes douanières. Les transits des marchandises prennent encore plus de temps que la normal. Tout ceci préoccupe les autorités qui travaillent à l’amélioration de mieux en mieux.
« Les autorités travaillent également pour voir comment les opérateurs économiques pourront être soulagés par rapport aux frais de stationnement et aux surestaries. Actuellement, les doléances sont sur les bureaux de nos autorités qui ne vont pas tarder à donner des réponses appropriées », indique le chef division.

Quant à la question sur le dépotage , Moise AKAYA affirme que « dans l’élan des recherches des solutions liées à l’espace dédié au dépotage, nous avons dérogé à la réglementation douanière pour permettre que les marchandises qui sont en transits sur le régime yem8 par exemple, soient transférées dans les magasins à dédouanement, qu’elles soient dépotées là-bas, chargées et être mises en transit ; sinon normalement avant, il faut les dépoter là ou bien introduire une déclaration sommaire de transfert en Mad d’abord, mais si vous avez levé une déclaration de transit et que vous êtes confronté au problème d’espace pour le dépotage, on peut vous autoriser à sortir la marchandise du port et aller dans un site que vous avez vous-même négocié, et on vous suit, on fait le dépotage. Voilà les solutions qu’on a apportées pour soulager les gens ».

Aussi ajoute-t-il, « Les autorités travaillent également pour voir comment les opérateurs économiques pourront être soulagés par rapport aux frais de stationnement et aux surestaries (les surestaries, sont des pénalités qui sont infligés aux opérateurs économiques qui n’arrivent pas à sortir leurs marchandises dans les délais francs qui sont donnés.) ».


Parlant de la relance des activités après la crise, Mr Moise AKAYA indique le port y travaille ardemment. « Nous avons tout un programme bien là. Nous travaillons déjà pour renforcer déjà cette réforme ». Il s’agit dit de renforcer la cohésion entre les acteurs au port et faire en sorte que tout se redynamise pour qu’à la fin de la pandémie, le port retrouve son élan.

« Je tiens à encourager nos partenaires transitaires qui nous accompagnent toujours à vraiment s’investir, et faire en sorte qu’ensemble et de façon concertée, on puisse vraiment travailler et faire en sorte que le port qui en effet est dans l’axe numéro 1 du PND, étant lui-même vu comme le hub logistique soit vraiment un port très compétitif pour que , quand on débarque un container, en moins de 24h, on puisse l’avoir rapidement à la maison. Le gain de temps est très important. Faire en sorte que toutes les opérations se fassent à moindre coût et dans une sécurité totale des marchandises » notifie-t-il.

Stanislas





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