Togo : cinq malfrats camerounais arrêtés par la DCPJ à Lomé
La Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) a mis hors d’état de nuire 5 malfrats. Il s’agit des Camerounais dont l’âge est compris entre 21 et 32 ans. Ils sont appréhendés le 20 mai 2020 à Lomé et présentés à la presse. C’était hier mercredi 27 mai 2020.
En effet, les nommés N’Tanga Mongo Clément alias Tony, qui est le cerveau du groupe ; Ewondjo Elé Serge alias Tokyo, sergent des forces armées camerounaises ; Omarou Abou Fadil, également sergent des forces armées camerounaises, Amadjoba Aboubacar alias Ibrahim et Kaméni Kevin ont pris en filature un homme d’affaire togolais au volant de sa voiture jusqu’au centre st Jean de la sale à Agoè Cacavéli.
La victime a réussi à s’échapper et pu alerter la police DCPJ. Celle-ci s’est mis en œuvre pour traquer les malfaiteurs et réussi leur mettre la main dessus. Que s’est-il réellement passé ? Douti Yendoubé, Commandant de la Brigade de recherches et d’investigations de la DCPJ rela te le récit des faits.
« Lors de la perquisition de leur domicile, les enquêteurs retrouvent et saisissent deux pistolets automatiques dont un avec son chargeur garni de 6 cartouches de calibre 9 mm. La poursuite des investigations nous a permis de savoir que le cerveau du groupe est le nommé N’Tanga Clément alias Tony, se disant homme d’affaires et revendeur de voitures. Il a reçu une avance de 36 millions de FCFA d’un commandant de l’Armée camerounaise en service à la présidence camerounaise pour livrer un véhicule de marque Mercedez G5 qu’il devait acheter au port de Cotonou. Tony contacte le nommé Omarou Abou Fadil, sergent de l’armée camerounaise pour que celui-ci lui trouve une arme pour sa sécurité durant le voyage. Ce sergent contacte à son tour, un soldat de l’armée, magasinier d’armes de la brigade générale de Yaoundé qui accepte de soustraire du magasin, un pistolet automatique contre la somme de 700.000 F Cfa la semaine ».
« Après deux semaines, l’arme louée n’est pas rapportée et à la suite d’un contrôle de routine, le soldat qui ne pouvait pas justifier de l’absence du pistolet est mis aux arrêts. Son complice Omarou Abou Fadil, déserte alors l’armée avec son complice Ewondjo Elé Serge. Les deux militaires se lancent à la poursuite de Tony afin de récupérer l’arme. Ils le retrouvent au Bénin. Ce dernier réussit à les convaincre de venir au Togo pour commettre des braquages » ajoute le commandant Douti.
Les malfrats reconnaissant les faits. L’occasion pour les Police d’appeler la population à plus de vigilance et de ne continuer par collaborer avec les forces de l’ordre et de sécurité pour mettre hors d’état de nuire à les malfaiteurs.
Stanislas
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