Mines et Énergie : Voici ce que cible Faure Gnassingbé avec la nomination de Mawougno Aziablé

La succession à la tête du ministère des mines et de l’énergie a été comme une lettre à la poste. La passation de service s’est déroulée hier mercredi entre l’ancien ministre Marc Dèdèriwè Ably-Bidamon et le nouveau Mawougno Aziablé. Qualifiée de benjamine du nouveau gouvernement de Faure Gnassingbé, Madame Aziablé évoque ce que constitue sa nomination comme ministre.


Mawougno Aziablé a effectivement pris fonction, et aura principalement pour mission de conduire la mise en œuvre de la stratégie nationale d’électrification du Togo, fortement axée sur la promotion des sources propres, ainsi que les grands projets structurants dans le secteur des énergies.


Lors de la cérémonie, le nouveau ministre a exprimé son admiration pour tout le travail fait par son prédécesseur. Elle a ensuite exprimé sa gratitude pour le Chef de l’Etat qui l’a porté à ce poste.


Agée de 29 ans, Mawougno Aziablé pense que sa nomination est une manière pour le président de la République de révéler deux cibles principales. La première est la promotion est la femme et la seconde est la jeunesse. Pour elle, la jeunesse doit continuer de croire en sa capacité et être prête à assurer ses responsabilités.


Inconnue du grand public, le ministre Aziablé se révèle à travers cette nomination. Mais elle n’est pas une profane en matière d’énergie. Ingénieure d’exploitation gazière depuis 2013 chez le leader français du transport de gaz GRTgaz, (filiale d’ENGIE, 3ème plus grand groupe mondial dans le secteur de l’énergie). Mais avant cela, elle a été assistante Chef Projet à INEO-GDF SUEZ, Mawougno Aziablé s’est d’abord fait un nom au Togo.


Titulaire d’un BAC C4, elle entre à l’École Nationale Supérieure d’Ingénieurs (ENSI) de l’Université de Lomé où elle s’illustre et obtient une bourse d’excellence pour des études en France.


Là, elle décroche en 2012 un diplôme d’ingénieur en génie mécanique à l’École Nationale d’Ingénieurs de Metz (ENIM), puis se fait accepter l’année suivante par l’École nationale supérieure des Mines de Paris. À Mines ParisTech, elle se spécialise en Ingénierie et gestion du gaz.


Son admission à Sciences Po, en 2018 marque un tournant décisif dans sa carrière, jusque-là purement technique. Elle y obtient un master exécutif en politiques et management du développement.

Stanislas A.

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