Grande contribution de Yawa Tsègan pour remettre le Mali sur les rails
Chantal Yawa Tsègan, la présidente de l’Assemblée nationale, était à l’ouverture de la première session du Conseil national de transition (CNT) tenue ce lundi 5 avril à Bamako. L’ouverture solennelle de la première session ordinaire de l’année 2021 de cet organe législatif de transition s’est déroulée au centre international de conférences de Bamako en présence du Premier Ministre du Mali Moctar OUANE, des présidents et chef de délégation des parlements de la sous région ouest africaine, à l’instar de l’Assemblée nationale togolaise avec à sa tête Yawa Djigbodi TSEGAN.
Dans son allocution de circonstance, la Présidente de la Représentation nationale, Yawa Djigbodi Tsègan, a salué l’excellente qualité des relations d’amitié et de coopération entre le Togo et le Mali surtout en matière de la diplomatie parlementaire. Elle a souligné que les parlements africains doivent aujourd’hui aller à une synergie d’action et à une mutualisation des expériences afin de faire face efficacement aux défis communs de développement qui se posent à leurs pays respectifs avant d’inviter tous les membres du CNT à une implication active pour la réussite de la feuille de route de la transition.
« Vous vous en doutez bien, ma présence ici, aux côtés de mes collègues du Mali, est non seulement, l’expression de l’amitié profonde qui lie le Mali à notre pays, le Togo, mais aussi, la manifestation de l’excellente qualité de nos relations de coopération interparlementaire.
Les défis posés à nos États sont considérables. En effet, nos pays sont confrontés à des défis multiples mais également similaires ; que ce soit dans le domaine de la transformation agricole, de la soutenabilité d’une économie forte, de l’emploi des jeunes, du leadership et de l’autonomisation de la femme pour ne citer que ceux-là. Malgré les défis tantôt évoqués, de belles perspectives s’ouvrent pour nos nations. L’occasion nous est donnée de trouver les voies et moyens de transformer nos difficultés en opportunités. La bonne nouvelle réside dans le fait que des solutions existent et sont désormais à notre portée.
Les Assemblées parlementaires y ont un rôle à jouer en mutualisant leurs énergies, afin d’apporter dans une synergie d’action, des réponses appropriées à nos défis communs. Et comme le disait Kofi Annan, Prix Nobel de la Paix : « la seule voie qui offre quelque espoir d’un avenir meilleur pour toute l’humanité est celle de la coopération et du partenariat » fin de citation.
Au cœur de la vie publique démocratique, la Représentation nationale ne trouvera pleinement sa place que si elle remplit l’ensemble de ses missions.
Outre les prérogatives traditionnelles de vote de la loi et de contrôle de l’action gouvernementale, l’une de ses missions essentielles réside également dans sa participation et sa contribution au renforcement de la diplomatie parlementaire. À ce titre, les parlementaires sont des partenaires de choix en vue d’une gouvernance inclusive et participative qui utilise efficacement la coopération pour un développement durable. Et c’est là donc que se trouve notre contribution ; et en tant que parlementaires, cette contribution est vivement attendue.
Dans cette lancée, j’en appelle à la contribution et à l’implication du Conseil National de la Transition, dans la mise en œuvre réussie de la feuille de route de la transition et des recommandations du Groupe de suivi et de soutien à la transition au Mali » a indiqué Yawa Djigbodi Tsègan, Présidente de l’Assemblée nationale.
La Présidente de la Représentation nationale a également réitéré au CNT l’engagement sans faille du Togo pour une transition réussie au Mali afin d’instaurer une constante stabilité dans ce pays, condition essentielle d’une paix durable. Elle a également assuré de la disponibilité de l’Assemblée nationale à accompagner cet organe législatif de transition.
Cet organe doit paver la voie pour un retour à la démocratie au Mali.
Ce pays organisera des élections présidentielles en mars 2022.
Lors de son intervention, Mme Tségan a dénoncé le terrorisme tout en soulignant que le combat contre l’extrémisme passait par le développement, la promotion de l’emploi et l’inclusion.
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