Mesures sociales anti-covid : Vers de nouvelles mesures d’accompagnement?
Vers une nouvelle série d’accompagnement financière aux populations contre les impacts de la crise sanitaire due à la pandémie au coronavirus au Togo ? C’est une chose très envisageable. La banque mondiale vient d’accorder 20 millions $ (près de 11 milliards FCFA), au pays à cet effet. Un soutien aux efforts du gouvernement et une bonne nouvelle pour la population qui fait face à hausse des prix des denrées alimentaires depuis des semaines.
L’enveloppe de la banque mondiale approuvée au profit du Togo, est en effet un financement additionnel destiné à “soutenir les efforts” du gouvernement “à l’endroit des communautés et ménages les plus affectés par le Covid-19”.
« Ce financement additionnel s’inscrit dans la continuité de la riposte déployée à travers le programme Novissi, et permettra au pays de mettre en place un système de protection sociale capable de réagir à d’autres chocs dans le futur », a indiqué la représentante résidente de la Banque au Togo, Hawa Cissé Wagué.
Possible élargissement de programme NOVISSI
Selon les informations, l’enveloppe s’inscrit dans le projet des Filets Sociaux de Base (FSB), et donc devrait de façon concrète, servir à renforcer l’aide économique d’urgence fournie par le gouvernement grâce à un élargissement des transferts monétaires aux plus vulnérables et le renforcement de la résilience des ménages en situation de pauvreté extrême à travers un soutien à la consommation et un accompagnement pour une meilleure inclusion économique.
Le programme Novissi initié dès les premières heures de la crise au Togo au profit des populations les plus vulnérables pourrait donc refaire surface avec plus d’extension.
Également, on annonce dans le cadre de ce financement, une assistance technique au gouvernement pour consolider le système de protection sociale togolais.
Atténuation de la vie chère
Le bilan en terme de chiffre pour le Togo en ce qui concerne la pandémie ( 13 749 cas confirmés au Totat pour 13 379 guéris avec 242 en prise en charge et 128 décès) n’est pas assez lourd comparativement à d’autres pays africains. Mais l’impact se fait de plus en plus pesant sur la population avec non seulement les activités paralysées, mais une hausse des prix des produits de première nécessité.
Une nouvelle phase d’accompagnement financière aux couches vulnérables sera sans nul doute la bienvenue chez la population à qui le pouvoir d’achat est devenu encore plus faible.
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