03 Mai/JILP : L’appel pressant de Fabrice Petchezi aux patrons de presse

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03 Mai, la presse est à l’honneur. Une journée dédiée à la liberté de la presse dans le monde entier. Au Togo, la journée est souvent l’occasion pour les organisations de presse à l’instar de l’Observatoire Togolais des Médias (OTM) de se prononcer sur ce qui a marché et ce qui ne l’a pas au niveau de la presse togolaise afin d’envisager le meilleur pour la corporation.

Quel est l’état des lieux au niveau de la presse togolaise à ce jour ? Le patron de l’OTM, Fabrice Petchezi s’est prononcé sur la question chez nos confrères de Radio Lomé.

Sans langue de bois, Fabrice Petchezi a étalé les vrais problèmes qui minent la coopération. Il s’agit notamment des conditions précaires dans lesquelles les journalistes travaillent.

« Au Togo, le journaliste ne peut pas rêver d’une carrière en bonne et due forme », reconnaît le président de l’OTM, s’inspirant des conditions de recrutement des journalistes dans les organes de presse.

Ces recrutements, dit-il « Se font habituellement sans un contrat signé par les deux parties, ni tenir compte du diplôme du journaliste. Et ça, c’est une particularité des entreprises de presse au Togo ».

Fabrice Petchezi a également reconnu que la pratique du journalisme au Togo est difficile vue que les hommes de médias sont appelés à travailler à tout moment malgré les conditions « minables ». Et le journaliste togolais ne connaît ni jour de repos, ni avantage lié aux heures supplémentaires.

« Le Journalisme à une particularité. C’est un peu différent des autres professions, on n’arrive pas forcément à 7 heures pour repartir à 18 h ou à 17 h 30 avec une pause à midi, Non ! Le journaliste est prêt à travailler à tout moment même s’il y a des jours de repos, c’est ce qui fait que c’est un peu difficile de parler d’heures supplémentaires dans l’exercice du métier.

« Si le journaliste togolais n’a pas de contrat signé en bonne et due forme, difficile pour lui de rêver d’une classification professionnelle ou d’un salaire », ajoute le président de l’OTM.

Pour Fabrice Petchezi, seule la signature de la convention collective pourra permettre à la corporation de trouver une solution à tous ces maux qui minent la presse togolaise et qui, par moment portent atteinte au professionnalisme recherché par tous. Il a invité les patrons à son application.

Mais la grande question est de savoir si ‘’les patrons de presse veulent-ils vraiment signer et mettre en application cette fameuse convention collective ?’’

Stanislas A.

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