La mortalité maternelle en baisse au Togo

Est décès maternel tout décès qui survient pendant la grossesse, l’accouchement ou encore pendant les 02 mois suivant l’accouchement ou l’interruption de la grossesse. La maternité est normalement une période de bonheur pour une femme et sa famille. Hélas, dans beaucoup de pays en voie de développement, le risque et le danger planent sur la tête des femmes. Au Togo, grâce à des stratégies résistances, les femmes enceintes sont tirées d’affaire.

En septembre 2019, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a renseigné qu’environ 830 femmes enceintes meurent chaque jour dans le monde du fait de complications liées à la grossesse ou à l’accouchement. Et qu’aussi, en 2015, 303 000 femmes sont décédées pendant ou après la grossesse ou l’accouchement.

« Plus aucune femme ne doit mourir en donnant la vie »

Le chef de l’Etat Faure Gnassingbé y tient beaucoup. Aujourd’hui, 27% des accouchements sont assistés par un personnel qualifié. La mortalité maternelle est évaluée à 401, contre 478 il y a quelques années, pour 100 000 naissances vivantes.

Le pays veut faire mieux en se situant dans la barre de moins de 100 décès maternels par an. En ce qui concerne la mortalité néonatale, elle est passée de 40 (EDST 1998) à 27 (EDST 2014) pour 1 000 naissances vivantes. En vue d’optimiser les efforts, 91,7 milliards de francs CFA ont été prévus pour moderniser le système sanitaire en 2022.

70 000 femmes accompagnées

Difficile de parler de la santé maternelle sans mentionner le programme national d’accompagnement de la femme enceinte et du nouveau-né « Wezou ». Il a été lancé en août 2021 pour réduire les morbidités et les mortalités maternelles et néonatales.

Près de 04 mois après sa mise en marche, 70 000 femmes ont bénéficié des prestations du mécanisme. D’août à décembre 2021, une somme d’environ un milliard de francs a été investie par l’Etat, sur un budget prévisionnel de 03 milliards pour la première année de mise en œuvre.

« Wezou », un programme devancier

L’ambition nationale est telle que les femmes enceintes et les nouveau-nés doivent rester en bonne santé. Une vague d’actions déferlera après « Wezou » : la construction des centres de santé mère-enfant, le renforcement du plateau technique en matériel de réanimation pédiatrique, la poursuite des programmes de gratuité de soins aux femmes enceintes…

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