Accompagnement de la PIA/MIFA dans la filière Soja : Les producteurs du village d’ATITSOHOE expriment leur satisfaction face au changement de leur quotidien

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Avec la Plateforme Industrielle d’Adétikopé (PIA), le Togo a décidé de transformer ses propres matières premières avant toute exportation. Face à cette vision, une collaboration entre la PIA et le Mécanisme Incitative de Financement Agricole (MIFA) a permis de soutenir les producteurs de Soja dans le village de ATITSOHOE, localité environnante de la ville de Notsè dans la préfecture de HAHO. Pour constater de près les résultats de cet accompagnement, une délégation de la PIA ainsi que du MIFA était ce jeudi 21 septembre 2022 pour échanger avec ces derniers sur l’état d’avancement de leur culture et les perspectives à venir pour un bon rendement.

Un champ de Soja visité

 Aujourd’hui les industries agroalimentaires sont en train d’être développé sur la Plateforme Industrielle d’Adétikopé (PIA). C’est le cas de « Togo Soja », une usine qui dans les jours à venir s’engagera dans la transformation locale du Soja. L’objectif fixé par « Togo Soja » dont les travaux de finition sont presque à 98%, c’est d’arriver à produire une quantité de 250.000 tonnes/an. Pour y arriver, et aussi livrer des matières premières à l’usine, il est indispensable d’accompagner les acteurs (producteurs ou agrégateurs) de Soja afin que ces derniers puissent produire suffisamment en quantité et en qualité pour un meilleur développement de l’agro-industrie dans le pays. Ce qui justifie le soutien de la PIA/MIFA aux producteurs du village d’ATITSOHOE.

Un soutien qui aujourd’hui, contribue énormément à l’épanouissement et au bien-être de la population. Car selon les témoignages des uns et des autres, bien avant l’accompagnement de la PIA/MIFA, les producteurs peinaient à atteindre une grande quantité de production de Soja.  Mais avec le coup de main de la plateforme par l’intermédiaire de l’Entreprise de Gestion Agro-Business (EGAB SARL) tout semble aller pour l’ensemble des producteurs qui sont situés dans la localité. « Avant l’arrivée de la PIA/MIFA, nous travaillons nous-même et il n’y avait pas d’accompagnement. On achetait le soja au marché pour semer et dès fois, ça ne germe pas par manque de technique de semence. Mais avec EGAB SARL qui a su nous organiser en coopérative l’année dernière par l’entremise de PIA/MIFA, nous avons commencé par enregistrer de bon rendement qui va au-delà d’une tonne par hectare comparativement aux résultats des années passées qui étaient de 300 kg, 400 kg ou 500 kg » a laissé attendre Koutsè Kofi AGABUS l’un des producteurs de soja de la localité.

Usine de transformation de Soja

Autre témoignage venant de DZAKAR Hogblo II chef du village d’ATITSOHOE a permis de comprendre que dans le temps, ils rencontraient d’énormes difficultés pour pouvoir subvenir à leur besoin. Mais avec la restructuration et l’organisation autour de la culture du Soja, il a notifié que les habitants du village arrivent à avoir une certaine notoriété. Et que le Soja leur a permis d’avoir plus d’argent et de subvenir à leur besoin, et aussi d’être un peu plus épanoui qu’avant. Au-delà des bienfaits du Soja, il a profité de l’occasion pour énumérer un certain nombre de doléances qui concerne l’eau, l’électricité, la route ainsi que la construction des écoles, la formation continue par des producteurs et un accompagnement de plus avec une dotation des tracteurs, des moissonneuses, motoculteurs et autres…

Au niveau du MIFA, le Directeur général Aristide K. AGBOSSOUMONDE s’est réjoui du constat fait sur le terrain et a promis de toujours les alimenter en intrants de qualité communément appelés crédit intrant. Par rapport au manque de pluies qui contribue à la diminution de leur rendement, il rassure qu’ils sont en train de travailler sur le souci de 7477778leur trouver des variétés de Soja qui sont beaucoup plus résistants et qui contribueront à plus de rentabilité dans les jours à venir. S’agissant de   la mécanisation, le MIFA ne cesse de murir les idées pour leur trouver plus d’équipements qui leurs permettrons de produire suffisamment une grande quantité de Soja.  

Au demeurant, avec « Togo Soja », le commandant SANDAH Idiola administrateur général de l’autorité de coordination de la PIA estime que le pays ne va plus exporter le Soja à l’état brut mais plutôt le transformera sur place avant toute exportation. Ce qui selon lui, répond à la vision du Chef de l’Etat qui est de créer de l’emploi, de la richesse pour le bien-être et l’épanouissement des populations togolaises. Une visite guidée de cette usine de transformation de Soja ainsi que des autres infrastructures de la PIA ont mis fin à la journée.

Elom

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