Togo : Avancée considérable du taux de couverture en eau potable
Au Togo, le gouvernement fait de la couverture en eau potable, une des priorités. Son ambition, est de faciliter l’accès à la ressource vitale. Pour régler la question il met en œuvre des projets dans les milieux urbains et semi-urbains sur l’étendue du territoire. Des actions qui ont pour effet l’accroissement du taux de couverture en eau potable.
Exemple le Projet d’amélioration de l’alimentation en eau potable dans la ville de Lomé (AEP Lomé phase 2) et le Projet d’alimentation en eau potable des centres semi-urbains du pays (PAEPCSU). Les travaux permettent de couvrir les besoins en eau potable des Togolais.
Des résultats prometteurs à Lomé
AEP Lomé phase 2 vise à renforcer la sécurisation de l’alimentation en eau potable dans le Grand Lomé en assurant l’accès à l’eau à plus de 200 000 habitants supplémentaires à travers essentiellement la construction de 05 nouveaux châteaux d’eau.
Piloté par la Société de patrimoine eau potable et assainissement en milieu urbain et semi-urbain (SP-Eau) de 2017 à 2023, le projet coûte 9,84 milliards de francs CFA. Il a permis la construction et l’équipement du nouveau laboratoire d’eau potable des eaux usées à Cacaveli, la construction de 05 châteaux d’eau de 1 300, 400, 200, 100 et 50 m3, la pose d’environ 9 kml de réseau d’adduction et, in fine, la réalisation de 8 000 branchements privés.
Rendre disponibles les systèmes d’alimentation
Quant au PAEPCSU, il a été financé par le gouvernement togolais et la Banque ouest africaine de développement (BOAD) à hauteur de 10,45 milliards de francs. Il vise à mettre en place 11 systèmes modernes d’alimentation en eau potable dans 18 centres semi-urbains.
Dans ce cadre, 16 forages ont été réalisés : 02 à Nadoba, 01 à Kadjala, 06 à Kaboli, 06 à Balanka et 01 à Morétan. Par la suite un autre forage complémentaire a été réalisé à Balanka et 09 à gros débits à Kabou et Gando, pour ne citer que ceux-là.
D’autres travaux sont en cours comme la réalisation de 700 branchements subventionnés et la construction d’une unité de traitement de 7 000 m3.
Évolution des taux
Bien entendu tous ces projets pèsent lourd dans la balance. En milieu semi-urbain, une progression de 26% a été relevée. Le taux d’accès à l’eau potable est passé de 23% en 2005 à 49% en 2019. En 2020 le taux de desserte dans ce milieu est monté à 50%.
Le pays a l’intention de poursuivre la mise en œuvre des projets pour atteindre d’ici à 2025 la barre des 85% en milieu semi-urbain, 75% en milieu urbain et 80% dans le grand Lomé.
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