1er Mai au Togo: En lieu et place de la réception du cahier de. doléances, le gouvernement apporte une touche particulière à la fête

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Le Togo tout comme les pays du monde entier, a célébré le mercredi 1er mai 2024, la fête des travailleurs. Une célébration marquée par un défilé à travers les artères de la ville de Lomé pour chuter au siège de la Confédération Nationale des Travailleurs du Togo (CNTT). Occasion pour les organisation syndicales des travailleurs et travailleuses ainsi que les organisations patronales de s’entretenir avec le ministre de la fonction publique Gilbert Bawara.

C’est dans une ambiance conviviale que cette journée a été commémoré au Togo. Cette année, la particulier est que le gouvernement ne s’est pas prêté aux séances de discours, mais plutôt à l’innovation qui est celle de donner la latitude aux laborieux travailleurs togolais d’organiser des activités de réjouissance. Car le gouvernement a bien voulu laisser les travailleurs togolais fêter convenablement pour que dans les jours ou semaines qui suivront, ils pourront se retrouver ensemble entre gouvernement, ministères concernés, institutions, organisations syndicales des travailleurs et organisations professionnelles des employeurs, pour voir comment ils vont continuer par échanger dans un esprit de dialogue et de concertation afin d’aborder les grands défis et grands enjeux, notamment le déploiement et la mise en œuvre de l’Assurance maladie universelle (AMU), devenue effective depuis le 1er avril.


« Nous avons un cahier de doléances que nous entendions présenter au gouvernement et au patronat dans la conception traditionnelle du syndicalisme, qui devrait nous conduire de façon officielle à remettre ce cahier de doléances, mais cela n’a pas été possible en raison des contraintes politiques du moment. Et cela se comprend. Ce qui fait que nous ne pouvons pas remettre le cahier de doléances de façon officielle au gouvernement, mais je peux garantir que nous avons eu des discussions ouvertes et franches avec le gouvernement », a laissé entendre SENOUVO Vissikou, SG de l’UNSIT, porte-parole de la Coordination des Centrales Syndicales du Togo (CCST).
Néanmoins, au cours de cet entretien, ils ont eu à aborder les questions de l’effectivité de la libération du dialogue social ; de l’assurance maladie universelle ; du pacte national de stabilité sociale et des meilleures conditions de sa mise en œuvre dans l’intérêt des travailleurs et au-delà. Aussi la question du cadre d’activité des travailleurs a été un point qui a fait partie de l’ordre du jour.
Tout en saluant l’engagement et le dévouement des travailleurs togolais qui ont permis au pays de continuer par préserver la paix et la stabilité sociale ainsi que les avancements économiques et sociaux qui s’en suivent, le ministre s’estime heureux pour la simple raison qu’il est entouré des frères et sœurs, qui chacun dans son domaine de responsabilité, reste préoccupé par l’intérêt général. Au nom du gouvernement, il n’a pas manqué de saluer le travail que les partenaires sociaux effectuent et occasion pour lui, de réitérer la disponibilité et l’engagement du gouvernement à œuvrer toujours à leur côté. « Chaque fois que les circonstances le permettent, nous serons très attentifs au bien-être des travailleurs et des travailleuses et surtout au bonheur de l’ensemble de la population togolaise », a ajouté Gilbert Bawara
Conscient de la situation, le ministre en charge de la fonction publique, Gilbert Bawara a rassuré les centrales syndicales par rapport à la disponibilité du gouvernement à toujours continuer par discuter dans un esprit de dialogue et de concertation sur les grands défis et les grands enjeux de l’heures.
En ce qui concerne l’assurance maladie universelle, le ministre estime qu’il est nécessaire de voir comment les choses se passent sur le terrain, de tirer des enseignements pour envisager des ajustements, des améliorations et des accélérations. Par rapport au pacte national de stabilité sociale et économique il a promis aux uns et aux autres, de voir comment ils pourront ensemble préserver d’une part la paix et la stabilité sociale et d’autre part, comment rester attentif aux besoins, aux préoccupations et aux attentes des travailleurs et travailleuses.

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