Togo/Covid-19 : la BAD apporte son appui financier à la riposte
Le ministère de l’Économie et des finances a signé hier jeudi un accord d’appui budgétaire d’urgence de 16,5 milliards de Fcfa approuvé fin juillet par la Banque africaine de développement (BAD). Il s’agit d’un programme destiné non seulement à accompagner le Togo dans la riposte contre le covid 19, mais aussi à contribuer à l’atténuation des effets socioéconomiques de la pandémie.
Ce programme est destiné à accompagner le Togo dans la mise en œuvre de son plan de riposte au covid-19. Il contribuera spécifiquement au renforcement de la résilience sanitaire et socioéconomique. Les réformes soutenues visent à appuyer d’une part les mesures de riposte sanitaire, et d’autre part les efforts d’atténuation des effets socioéconomiques de la pandémie.
Au moment où le relèvement de l’économie togolaise est une priorité absolue du gouvernement qui ne ménage aucun effort en cela, y compris en amorçant les consultations pour ajuster le Plan national de développement 2018-2022 à l’agenda post-covid-2019, je voudrais réitérer l’engagement de la Banque à l’accompagner, comme d’accoutumée, a laissé entendre Georges Bohoussou, le responsable pays de la BAD au Togo.
L’appui comprend deux volets. Le premier vise à renforcer les capacités nationales de dépistage en vue de détecter précocement le maximum de cas et de prendre les mesures requises pour juguler la propagation.
La finalité est également de renforcer les capacités de prise en charge des malades sur le plan national et de soutenir les mesures de renforcement de la gouvernance institutionnelle et financière de la gestion de la crise.
Le second volet a pour ambition de maintenir le pouvoir d’achat de la population et la sécurité alimentaire en ces temps de crise sanitaire.
Enfin, l’aide permettra de soutenir la résilience du secteur privé. La Banque a par ailleurs accordé un don de 782 millions de Fcfa destiné à la mise en œuvre du projet d’appui aux investissements agricoles des jeunes (PAIAJ).
Le développement du secteur agricole constitue une priorité du gouvernement, j’allais dire que c’est aujourd’hui la principale priorité, a déclaré Sani Yaya.
Ce projet de 2 ans contribuera au renforcement des capacités des jeunes défavorisés en vue de leur inclusion dans le tissu économique et social.
Il permettra l’insertion d’environ 620 jeunes défavorisés dont le tiers composé de femmes dans les maillons des chaînes de valeurs agricoles et l’accès au financement à 530 entreprises des jeunes défavorisés appuyés par l’accompagnement financier de leurs entreprises, dont 30% de femmes.
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