Togo/Crime : cette dame tue son enfant et le met au puisard

Crime crapuleux à Bè-Souzanètimé. Un enfant de seulement 1 an nommé Godwin a été retrouvé mort dans un puisard. Selon les informations de nos confrères d’Icilomé, il a été assassiné par sa mère. Cette dernière est aux mains de la police laissant le quartier dans la grande tristesse.

Voici les faits

Cela fait plusieurs semaines que les agissements de la mère de Godwin interpellaient ses colocataires. Cette dernière avait tendance à sortir la nuit en prenant soin d’enfermer le petit garçon et son frère (âgé de 3 ans) dans la chambre. Elle ne revenait qu’au petit matin, mais attendait que quelqu’un de sa maison ouvre le portail pour se faufiler dans l’ombre et rejoindre ses enfants.

Interrogée, cette dernière rétorqua qu’elle travaille en tant que portefaix au grand marché, mais que ses heures de travail ne concernait que la nuit. Une affirmation que ses colocataires ont rejeté puisqu’elle est soupçonnée d’être une travailleuse de sexe. Des jours passaient, la mère de Godwin se faisait de plus en plus remarquer par son absence et les pleurs de ses enfants qui se réveillaient à des heures tardives et dont les cris indisposaient le voisinage.

Ce fut le comble une nuit lorsque les pleurs du petit Godwin ont alerté jusque dans les maisons environnantes au point d’étourdir le sommeil paisible des riverains. Des voisins s’étaient donc approchés pour savoir ce qu’il en est. A leur grande surprise, les deux enfants étaient seuls à l’intérieur. Leur maman les avait encore enfermé dans la chambre, pouvaient-ils s’apercevoir.

Précisons que selon l’entourage, la dame faisait prendre du sédatif à ses enfants pour que ces deniers dorment jusqu’à son retour au petit matin, mais ils finissent par se réveiller tard dans la nuit. Quand la maman de Godwin était de retour au petit matin, elle a essuyé des critiques de la part de ses voisins par rapport à son manque de responsabilité vis-à-vis de ses progénitures. Des critiques qu’elle n’a pas sans doute digéré.

Quelques jours après le voisinage a remarqué l’absence de Godwin dans la cour de la maison puisqu’il avait l’habitude de jouer avec les autres enfants de la maison. Interrogée, sa mère fit savoir qu’elle l’avait confié à un de ses frères qui l’avait amené au Nigéria.

Ainsi, elle a réussi à berner son entourage jusqu’à ce que les enfants de la maison découvrent le corps du petit dans le puisard ce jeudi 24 septembre 2020. Croyant au départ que c’était un « cochon », ils sont partis alerter leurs parents.

Il a fallu que l’aîné de Godwin remarque le caleçon favori de son frère pour enfin confirmer que c’est lui. Le CDQ du quartier alerté, s’est dépêché sur les lieux et sortir le cadavre du puisard en présence des forces de l’ordre. A sa sortie, le corps de l’adolescent est couvert de blessures ante-mortem. La forcenée a avoué avoir roué de coups son petit enfant avant de le jeter dans le puisards. Celle-ci a même précisé qu’elle attendait le bon moment pour se débarrasser définitivement du corps.

Aux dernières nouvelles, le corps sans vie a été déposé à la morgue et la maman est actuellement dans les mains de la police, au commissariat du 3ème arrondissement. Il s’agit là d’un homicide volontaire et la meurtrière répondra de ses actes devant la justice.

Des drames de ce genre, Lomé en recense beaucoup ces derniers temps. Cependant, celui-ci se distingue par la cruauté d’une mère sans pudeur envers sa progéniture. D’aucuns pourront estimer que ce sont ses charges qui la conditionnent à travailler la nuit afin de subvenir à ses besoins et ceux de ses enfants. Mais ôter la vie à son propre enfant parce qu’il l’empêche d’assouvir ses vices, la maisonnée n’en revient pas qu’une mère comme celle de Godwin puisse perpétrer un tel crime, comme quoi on ne sait jamais de quoi l’être humain est capable.

Aujourd’hui, cet acte odieux révélé au grand jour suscite des commentaires qui révèlent du dégoût. Qu’en est-il de tous ces crimes qui sont commis dans ce pays sans l’ombre d’un soupçon ?

Avec icilomé

Les commentaires sont fermés.