Togo/mort par pendaison: la triste panacée

Encore un nouveau cas de mort par pendaison au Togo. Le Phénomène devient de plus en inquiétant du fait de sa recrudescence dans le pays. Le nouveau cas, est celui du sieur Koffignomi, enseignant à l’école évangélique du village d’Atigoza dans la préfecture d’Akebou. Ça s’est passé hier dimanche 25 octobre 2020. Cela fait donc trois (03) cas de mort par pendaison dans le seul mois d’octobre 2020. Le suicide ou mort par pendaison est-il devenu la mode au Togo ? Cela inquiète finalement.


Il y a seulement quelques jours, nous parlions du suicide d’une jeune fille victime de déception amoureuse. Cette nouvelle n’a pas été oubliée quand l’on a appris en fin de semaine dernière la mort par pendaison d’un agent de sécurité au Centre dénommé DIFOP au Campus université de Lomé. Et si comme ça ne suffisait pas, on signale encore ce jour un nouveau cas de pendaison.


Le cas présent est celui de s’enseignant Koffignomi. Son corps sans vie a été retrouvé par les villageois pendu à un arbre. Les conditions du reste encore non connues.


Il faut dire que le phénomène devient un cas social très inquiétant. Il y en a qui optent pour le suicide quand ils sont en déception amoureuse, pour d’autres, c’est quand ils n’en peuvent plus des conditions financières précaires…


Ces difficultés de la vie, reconnaissons-le, ont toujours existé et jusqu’à un passé récent, les morts par pendaison ont été des faits rares dans nos sociétés. Qu’est-ce qui pousse alors les gens à se donner facilement la mort ces derniers moments quand ils font face à ces difficultés de la vie ?


La question reste posée. Est-ce à dire que la souffrance devient un peu trop insupportable pour les populations ? Autant de questions qu’on ne saura répondre. Mais il urge véritablement que les dirigeants regardent d’un autre œil le phénomène afin de favoriser de mieux-vivre aux citoyens.

Stanislas A.

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