L’année 2020 est mal terminée pour la presse privée au Togo. La fin d’année a été marquée en effet par des journalistes arrêtés, organe de presse fermé. Qu’est-ce qui a fait défaut ? Qu’est ce qu’il faut corriger ? C’est la préoccupation des organisations de presse qui étaient en conclave hier mardi à Lomé.
Il s’agissait d’une occasion pour les organisations de presse de faire un bilan sur l’année écoulée et de plancher sur la dure situation que traverse la presse privée afin d’y remédier.
« Suite à tout ce que traverse la presse privée, il était important ces échanges pour nous mirer, voir ce qui n’a pas marcher et ce qu’il faut corriger » a expliqué le président de l’observatoire Togolais des Médias (OTM), Fabrice Petchezi.
Le retrait de récépissé du journal l’indépendant Express était aussi au coeur des échanges.
«Est ce que nous allons rester les bras croisés? » S’est questionné M. Petchezi avant d’affirmer que « Nous allons faire des plaidoyers auprès des autorités pour voir s’il y a possibilité de sauver les meubles, pas amener l’exécutif à influencer la justice. Le retrait de récépissé d’un journal ne fait pas honneur ni à la presse ni aux autorités. Nous reconnaissons que nous sommes parfois coupables de certaines dérives, mais nous disons qu’on peut s’attendre à des sanctions pas aussi élevées comme le retrait pur et simple de récépissé ».
La rencontre a vu la participation des organisations comme le CONAPP, le PPT, l’URATEL, l’UJIT, l’ATOPEL…
Ils ont également parlé de la convention collective et de l’aide de l’Etat à la presse.
S.A.
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