Média: inconsolable, un collaborateur de TCHAKALA fait un coup de cœur
La nouvelle est tombée hier samedi 13 février comme un coup de massue sur la tête des hommes de médias. C’est par un communiqué du CONAPP que l’on a appris la disparition subite de TCHAKALA Halirou Morou, Directeur de Publication de l’hebdomadaire Courrier de la République. C’est toute la presse togolaise qui a été choquée. Tout de suite des messages de regret, des témoignages sur le défunt ont envahi les réseaux sociaux. L’un de ses collaborateurs, Amen ANIKA, inconsolable, relate en bref, ce que c’est que l’homme nommé affectueusement TCHAK. «Mon coeur saigne. Papa, pourquoi m’as-tu abandonné si tôt?” Lisez
Mon cœur saigne. Papa, pourquoi m’as-tu Abandonné si tôt ?
« Amen, tu sais quoi, je ne te considère pas comme un collaborateur. Mais tu es un de mes fils. Je regrette qu’on se soit rencontré au moment où je ne suis plus comme auparavant (parlant sur le plan financier), sinon, j’allais tout faire pour que tu fasses ton master, avant de t’engager totalement dans le monde professionnel. Mais il n’est jamais trop tard… », c’était les propos tenus habituellement par mon patron Halirou Morou Tchakala, à chaque fois qu’on se rencontre.
J’ai perdu l’arbre qui me donne de l’ombre. J’ai perdu mon guide. J’ai perdu mon conseiller. J’ai perdu mon papa. J’ai perdu… Je suis devenu orphelin.
Moi, c’est Amen Anika.
Dp, je ne vais rien dire. Je ne dirai rien à propos de nos promenades dans le quartier Djidjolé, aux soirs des jours du bouclage de notre journal. Je ne dirai rien de nos sorties, de nos assises et de nos tête-à-tête. Je ne dirai rien de nos moments de joie et de galère. Je ne dirai rien de la façon dont tu écris tes articles, sans utiliser un ordinateur.
Je ne me sentais pas bien depuis le début du week-end, donc quand j’ai appris votre disparition le samedi soir, ma santé s’est dégradée davantage. Je ne dirai rien des moments où nous allions manger Ayimolou… Je ne dirai rien…
DP, je ne suis pas venu à ton enterrement. Avec toi, j’ai appris beaucoup de choses dans la vie. J’essaie d’effacer ton visage dans ma tête pour retrouver mes forces, mais je n’y arrive pas. C’est impossible d’ailleurs. Car, humm…
Papa, tu as un bon cœur. Avec toi, j’ai appris beaucoup de choses dans la vie. J’aurais aimé que tu restes plus longtemps à mes côtés pour me servir de guide, mais hélas ! L’homme propose, Dieu dispose.
Papa, je ferai mon master d’ici peu et je vais le faire dans l’une des différentes filières que vous m’aviez conseillée. C’est une promesse.
DP Tckak,
Repose en paix !
Ton fils, Amen ANIKA
Les commentaires sont fermés.