La Coopérative des Femmes pour l’Epargne et le Crédit (COFEC) est-elle en passe de fermer ? C’est l’impression que les abonnés de cette institution de microfinance ont depuis quelques semaines. La tension monte et les abonnées sont de plus en plus dans l’angoisse.
Ils sont au moins une centaine de personnes à prendre d’assaut les locaux de l’institution sise à Gblinkomégan. L’ambiance est délétère entre les abonnés et l’institution. « Donnez-nous notre argent, on va partir », « Nous ne voulons que notre argent », criaient-ils.
Selon les informations reçues surplace par la rédaction de Lopinion.tg, COFEC n’arrive plus à restituer aux clients les sous épargnés. Et ce, depuis décembre 2021. À en croire certains souscripteurs, l’institution ne fait que donner des rendez-vous pour le payement, mais ces rendez-vous ne sont jamais honorés. Pire, rien de concret ne se dit pour rassurer les abonnés.
« Nous étions là vendredi passé, ils nous ont donné rendez-vous pour le payement ce lundi 10 janvier. Et voilà nous sommes là. Ils nous empêchent de rentrer, sans même nous satisfaire. C’est toujours comme ça depuis des semaines. Nous ne comprenons plus rien », a laissé entendre Essi, une des abonnées.
«On nous fait trimballer ici depuis le mois de décembre 2021. Je fais habituellement mon épargne à COFEC pour payer mon loyer à la fin du mois. Depuis fin décembre, je tente de retirer mon argent. L’institution est incapable de me restituer mon argent. Actuellement j’ai chaud à la maison parce que mon bailleur est à mes trousses », a confié Mr Georges, Conducteur de Taxi-moto et détenteur de compte épargne à la COFEC.
Les abonnés ne trouvent pas pour l’heure d’interlocuteur fiable pour comprendre ce qui empêche réellement le remboursement des épargnes. Seulement certains agents leur demandent de lister leurs identités sur un papier pour être rappelés et être remboursés.
Les tentatives de la rédaction de Lopinion.tg pour joindre les responsables de l’institution sont pour l’instant sans succès. Doit-on craindre une fermeture pour COFEC ? En tout cas, c’est ce que ressentent la centaine de clients regroupés devant les locaux de l’agence Adidogomé ce lundi après-midi. Encore des millions de pauvres citoyens seront volatilisés si cela arrivait.
A suivre…
Stanislas A.
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