« Les circonstances dans lesquelles monseigneur Kpodzro a quitté le pays ne sont pas des circonstances dignes » a regretté, le ministre de la fonction publique, Gilbert Bawara ce mardi 3 janvier 2023 sur une radio locale.
L’archevêque émérite de Lomé, Mgr Philippe Kpodzro, a quitté le pays et s’est mis est en exil depuis plus d’un an. L’homme de Dieu dit craindre pour sa vie qui serait menacée parce que sa prise de position dans le débat politique togolais dérangerait le pouvoir.
Il a et continue de déclarer ouvertement que le vainqueur de la présidentielle de février 2020 est le candidat Agbeyomé Kodjo dont il a apporté tout son soutien durant tout le processus.
Après le départ d’Agbeyomé Kodjo en exil, c’était le tour du prélat qui dit craindre pour sa vie.
« Les informations me sont parvenues que ma vie est en danger. On me cherche pour… vous savez pourquoi. Ce n’est certainement pas pour m’embrasser ou me couvrir de baisers. Tout simplement parce que je suis comme un ennemi. Je ne suis pas un ennemi, je suis le défenseur comme Christ l’a fait. Et un chrétien laïc a accepté de m’assister (Marc Mondji) », avait déclaré Mgr Kpodrzo à la presse en novembre 2019.
Sauf que du côté du pouvoir dont il craint les menaces, des voix bien placées indiquent qu’il n’a jamais été sous menace.
« Mgr Kpodzro n’a jamais fait l’objet d’aucune procédure judiciaire, d’aucune poursuite, d’aucune enquête, d’aucune menace du moins dans le cadre de la présidentielles 2020. Le gouvernement a veillé à le protéger, le récupérer à tel endroit et le reconduire tranquillement à sa résidence lorsque la situation l’exigeait. » a affirmé le ministre Gilbert Bawara qui a aussi déclaré que les circonstances dans lesquelles monseigneur Kpodzro a quitté le pays ne sont pas des circonstances dignes.
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Selon lui, le gouvernement est reconnaissant de ce qu’il représente pour le Togo et donc il souhaite qu’il regagne le pays.
« Si le gouvernement à un souhait, vu son âge, vu le rôle qu’il a joué dans la société togolaise comme président de la conférence nationale souveraine, comme membre éminent de l’Église catholique, c’est qu’il revienne dans la société togolaise et sur la terre de nos aïeux. Il serait le bienvenu ».
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Stanislas A.
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