Togo : Une OSC demande le retour du bâton dans les écoles
Dans les écoles de nos jours, les dérives sont monnaie courante chez les élèves, leur niveau d’étude est de plus en plus bas. Pire, ils excellent dans la dépravation et la consommation des stupéfiants. L’école de nos jours n’est plus un « lieu par excellence du savoir », elle tend à perdre sa valeur d’antan. C’est en substance le constat ‘triste’ fait par le mouvement Martin Luther King qui demande de repenser le système éducatif Togolais.
« L’école est à terre » dit Pasteur Edoh Komi. Ce n’est pas un secret pour personne, l’éducation de nos jours est handicapée, elle a tout à envier à celle du passé même si elle est facilitée de nous jours par la technologie. Au Togo, malgré la réforme entamée par le ministre des enseignements primaire et secondaire Dodji Kokoroko, les dérives sont fréquentes chez les apprenants.
Les raisons
À en croire le premier responsable du MMLK, les dérives et la baisse de niveau d’éducation chez les élèves sont dues à la suppression de l’utilisation du bâton dans les écoles et aussi, l’utilisation du téléphone portable dans les écoles par les apprenants.
« L’art africain de redresser les enfants aujourd’hui, se heurte aux civilisations européennes auxquelles s’adonnent les pays africains ».
La suppression du bâton dans les écoles, soutien Pasteur Edoh Komi a fait que les apprenants se permettent tout, et n’ont plus de crainte pour leurs enseignants. Pire, « ils jouent aujourd’hui le rôle d’enseignants et voient les enseignants comme leurs élèves ».
Il faut que ça change
Pour le Pasteur, repenser l’éducation des élèves devient impératif.
« Il faut passer par les états généraux de l’éducation. Il faut repenser le système éducatif afin qu’il soit compatible à notre réalité et arrêter de suivre le système occidental », dit-il.
Il faut donc, ajoute-t-il, retourner aux principes d’éducation selon lesquels quand les élèves sont en infraction, il faut les punir proprement.
En clair, le MMLK demande « le retour rapide du bâton à l’école avec l’interdiction formelle d’usage du téléphone portable à des heures de cours ». C’est à ce seul prix que « les mesures prises par les autorités porteront de fruits », explique Pasteur Edoh Komi.
Stanislas AZIATO
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