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    Accueil » Criminalité faunique : Trois trafiquants de produits fauniques condamnés
    Société

    Criminalité faunique : Trois trafiquants de produits fauniques condamnés

    Junior AgbekponouBy Junior Agbekponou20 octobre 2025Aucun commentaire7 Mins Read
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    Le délibéré d’une affaire liée au trafic de produits fauniques a été prononcé, mercredi 15 octobre 2025, à Atakpamé, chef-lieu de la Région des Plateaux. En effet, le Tribunal de première instance d’Atakpamé a condamné A. Salam, H. Soulemane et A. Djerilou, pour flagrant délit de détention, de circulation et de commercialisation illégale d’une grosse défense d’éléphant, une espèce intégralement protégée par les lois nationales et la convention CITES.
    Le tribunal a délibéré conformément à la loi, statuant publiquement et contra-dictoirement en matière correctionnelle, que les prévenus sont coupables, se-lon le juge, de destruction et de tentative de commercialisation directe sans droit, d’une grosse défense d’éléphant le 5 juin 2025.

    Et, sont condamnés : A. Salam, le chasseur qui a tué l’éléphant, à 12 mois avec 7 mois de sursis et de 20 millions de francs CFA d’amende, H. Soulemane et A. Djelilou à 12 mois dont 9 mois de sursis avec 20 millions d’amende chacun pour complicité. En réparation du préjudice, les trois détenus sont solidaire-ment condamnés à verser 15 millions de dommage et intérêt à la victime qu’est l’Etat togolais.
    D’abord pour condamner les trafiquants, le juge a fait référence à l’article 761 du nouveau code pénal du Togo qui dit clairement que la destruction et la commercialisation, directe ou indirecte, sans droit d’espèces animales ou végé-tales protégées en vertu des dispositions législatives et réglementaires en vi-gueur et des conventions internationales auxquelles la République du Togo est partie est punie d’une peine d’un à cinq ans d’emprisonnement et d’une amende d’un million à cinquante millions sans préjudice de toute autre disposi-tion du présent code.
    Ensuite, le juge, pour rappel de sensibilisation, a souligné que les espèces ani-males dont l’éléphant, le pangolin et autres sont protégés, de même que les es-pèces marines dont le requin et les espèces végétales comme l’iroko et d’autres arbres sont protégés.

    « Lorsqu’on tue ces animaux protégés on détruit la chaine humaine. Lorsqu’on tue les animaux en désordre, d’abord les générations futures ne connaîtront plus ses espèces, ensuite on détruit l’équilibre de l’écosystème. Vous allez dire que ce sont des animaux, mais ces animaux sont protégés et ne doivent pas être tués. Je nous invite à participer à la politique de l’Etat de la protection des es-pèces en voie d’extinction », a-t-il déclaré.

    « Un éléphant est un animal protégé par l’Etat togolais et les textes internatio-naux ratifiés par notre pays. Mais les gens vont violer encore l’espace de ces es-pèces sauvages protégées qui sont en voie d’extinction, sans autorisation pour les tuer. Cette manière de procéder est une destruction de l’environnement. Et, les trois détenus savent tous que la commercialisation de l’ivoire est interdite. Ils ont donc agi en connaissance de cause et sape du coup la politique de la pro-tection de l’environnement de l’Etat Togolais. La destruction et la tentative de commercialisation directe sans droit des pièces d’espèces en voie d’extinction, est punie par l’article 761 du nouveau code pénal », a ajouté le procureur.
    Les trafiquants, tous de nationalité Togolaise, sont impliqués dans un réseau criminel international très organisé. Ils faisaient passer en contrebande, les dé-fenses d’éléphants à travers les frontières de la sous-région, notamment du Ghana d’où provient la gigantesque défense d’éléphant.

    Pour acheminer la grosse défense d’éléphant à Atalo, les trafiquants présumés l’ont mis dans un sac à céréales, sous forme de colis. Le fournisseur, membre d’un réseau de braconniers dans la faune, a transporté l’ivoire à dos d’une mo-to depuis la frontière Togo- Ghana pour la région centrale du Togo aidé par ses deux complices.

    A trois, ils ont selon eux, pris la route pour la ville d’Atakpamé avec l’ivoire à bord d’une voiture de transport public, jusqu’au lieu de la livraison. Le principal fournisseur faisant partie des interpellés, a avoué être l’auteur de l’abattage de l’éléphant dont il détenait la défense pour vendre à un prix de plus de trois mil-lions de francs CFA.

    L’un des complices Soulemane à la barre, a reconnu que la grosse pointe d’ivoire appartenait à Salam le chasseur et qu’ils devaient la vendre à plus de trois millions de francs CFA. Salam, a reconnu être le propriétaire de la défense d’éléphant qu’il a convoyé de Pagala pour la vente à Atakpamé et d’ajouter que les vrais propriétaires de l’ivoire sont au Ghana.

    Le Togo, conformément à ses engagements internationaux relatifs à la conven-tion de Washington de 1977 portant sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction, doit se faire le devoir de punir les trafiquants de produits fauniques avec rigueur et l’application effec-tive de la loi par de fortes peines d’emprisonnement fermes, seul moyen de dis-suader les trafiquants ou d’envoyer un message fort aux autres qui sont impli-qués ou qui pourraient avoir l’intention de mener de telles activités illégales.

    En effet, le pays a perdu plus de 80% de ses éléphants, et ceci, à cause du bra-connage. Les inventaires fauniques menés par le WWF et ses partenaires dans certains pays africains dont le Togo, ont révélé que les populations d’éléphants avaient diminué de plus de 70% en l’espace de dix ans. Du coup, WWF encou-rage les tribunaux à continuer à faire preuve de fermeté à l’égard des trafi-quants d’ivoire et des braconniers pour les empêcher de tuer systématique-ment des éléphants.

    Malgré les dispositions légales en vigueur au Togo, le braconnage des éléphants prend toujours de l’ampleur et le Togo continue aussi d’être un couloir de tran-sit du commerce illégal d’ivoire.
    Aussi, le commerce illégal des espèces sauvages menace la survie de nom-breuses espèces dans la nature, dont l’éléphant. Au cours des trois dernières années, environ un cinquième de la population totale d’éléphants d’Afrique a été tuée pour l’ivoire, selon l’UICN. Le trafic d’espèces sauvages génère d’énormes profits illégaux pour des organisations criminelles complexes qui sont souvent responsables de l’abattage, du transport et de la commercialisa-tion de produits illégaux issus des espèces sauvages.

    Selon un récent rapport de l’UICN sur le statut des éléphants africains, il reste-rait quelques 10.000 éléphants dans toute l’Afrique de l’Ouest, et plus de cent vivent actuellement au Togo, une population encore très fragile qui aura besoin de plusieurs années pour se reconstituer. A part le braconnage, deux autres facteurs sont considérés comme étant la cause de cette baisse drastique de l’effectif des éléphants : d’une part, l’accroissement du trafic illégal d’animal lié à la forte demande internationale de l’ivoire et d’autre part, l’exploitation abu-sive des ressources naturelles nécessaires aux éléphants du fait de l’agriculture industrielle et des occupations anarchiques de leur habitat.

    La lutte contre le braconnage des éléphants relève des compétences des autori-tés qui, d’une part, ont ratifié des textes nationaux et internationaux sur la pro-tection des espèces menacées et, d’autre part, ont mis en place des services dé-diés à la protection de la faune et de la flore sauvages afin de contrer efficace-ment le commerce international d’ivoire. Du coup, le trafic d’espèces sauvages génère d’énormes profits illégaux pour des organisations criminelles complexes, souvent responsables de l’abattage, du transport et de la commercialisation de produits illégaux issus des espèces sauvages.

    Le trafic d’ivoire, de peaux de panthère et d’écailles de pangolin représente une menace majeure pour la biodiversité togolaise. La disparition progressive de ces espèces emblématiques compromet l’équilibre des écosystèmes et affaiblit les efforts de conservation engagés par le gouvernement et ses partenaires.
    Rappelons que ce sont les agents de la Brigade de Recherche et d’Investigation (BRI) d’Atakpamé et du Ministère de l’Environnement et des Ressources Fores-tières (MERF), en collaboration avec EAGLE-Togo, qui ont arrêté le 5 juin 2025, à Atalo, quartier périphérique de la ville d’Atakpamé, les trois présumés trafi-quants en possession de la grosse défense d’éléphant qu’ils s’apprêtaient à vendre.

     

     

    Trafic de produits fauniques
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    Junior Agbekponou

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