Amélioration des performances économiques : le Togo passe au budget programme

Après le séminaire de deux jours consacré à la feuille de route stratégique du gouvernement, les ministres entament ce 14 octobre 2020 matin sous la présidence du chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé une session de haut niveau pour la mise en œuvre efficace du budget programme 2021.

En 2019, le gouvernement a soumis à l’Assemblée nationale le budget de moyens et le budget programme. Le premier a été adopté tandis que le second a été exécuté dans l’environnement test en parallèle, pour permettre au gouvernement d’apprécier la fiabilité du système d’information et la maîtrise de l’exercice du budget programme par les différents acteurs avant son exécution dans l’environnement réel en 2020.

Après les premiers résultats de l’exécution, le gouvernement a jugé utile de poursuivre cette démarche pour s’assurer de la stabilité du système d’information et de la maîtrise du budget. Le Togo passe ainsi définitivement de l’approche du budget de moyens à l’approche du budget programme.

Basé sur les résultats précis à atteindre au bout d’une période donnée, le budget programme reste un instrument de gestion efficace et de planification qui privilégie la performance, et combine des actions prioritaires à réaliser sous des contraintes de ressources matérielles, financières et humaines.

Cette nouvelle démarche adoptée par le gouvernement s’inscrit dans le cadre de l’implémentation de la politique d’assainissement des finances publiques, conformément aux directives de  l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) en matière de gouvernance économique et financière.

Le budget programme permettra ainsi au gouvernement, dans sa recherche de l’efficacité et de l’efficience dans les choix stratégiques, d’instaurer une plus grande cohérence entre les objectifs de développement et les capacités budgétaire du pays, et d’appliquer la budgétisation axée sur les résultats par l’opérationnalisation des budgets programmes des différents départements ministériels.

Ainsi, la particularité de ce nouveau paradigme est la déconcentration des procédures d’ordonnancement des dépenses publiques qui sont désormais dévolus aux départements ministériels contrairement au budget de moyens où seul le ministre de l’Economie et des finances était l’ordonnateur principal.

Le nouveau mode de gestion des finances publiques s’étale sur trois avec plusieurs  indicateurs de performance, et un contrôle plus affirmé, en vue d’accélérer la croissance économique du pays et satisfaire les besoins sociaux.

Source: la Présidence

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