Me Dodji Apevon : « Nous sommes radicalement d’accord, mais il faut plus »

Le parti FDR (Forces démocratiques pour la République) n’est pas satisfait des démarches faites par le gouvernement envers la classe politique pour lutter contre le terrorisme. C’est un sentiment que le parti a exprimé face à la presse ce mercredi 10 août.

Le Parti FDR faisait partie des partis politiques conviés à la rencontre avec le gouvernement la semaine dernière pour constituer un bloc face au terrorisme. Une démarche louable selon les cadres du parti qui disent épouser l’idée des autorités.

Sauf que pour eux, cette initiative est loin de donner la cohésion nationale que le gouvernement souhaite.

« Nous sommes radicalement d’accord qu’il faut aller à une cohésion, mais il faut créer la condition en recollant le tissu social en lambeau », a insisté Me Dodji Apevon, Président national des FDR.

Pour les FDR, la cohésion souhaitée viendra « si on évite de frustrer la population à tous les niveaux ». Une chose, dit-il Me Apevon, qui favorise la bonne assiste des pratiques terroristes dans les pays.

Le parti de Me Apevon propose donc pour y arriver, entre autres, la suspension provisoire des tarifs de péage ou à défaut, leur réduction de moitié, la réduction des taxes sur les véhicules à moteur (TVM), la libération des prisonniers politiques, le relèvement du SMIG, l’augmentation des salaires des travailleurs de tous les secteurs, la réduction du train de vie de l’Etat et la lutte contre la corruption à travers des mesures concrètes.

Stanislas AZIATO

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