CEDEAO : Les pays veulent faciliter l’accès à engrais de qualité pour éradiquer l’insécurité alimentaire
En Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, plus de 41 millions de personnes souffrent d’insécurité alimentaire et nutritionnelle sévère. Si la situation peut s’expliquer également par d’autres facteurs, elle s’explique par la non-mécanisation de l’Agriculture, la chute des rendements et principalement par l’appauvrissement des sols. C’est justement pour trouver solution à ce dernier problème, qu’une table ronde de haut niveau s’est tenu de Lomé entre trois Chefs d’Etat notamment Faure Gnassingbé, Mohamed Bazoum du Niger et Umaro Sissoko Embalo de Guinée-Bissau et plusieurs acteurs nationaux d’Afrique de l’Ouest, et différents partenaires au développement. Ils misent sur l’engrais.
Les travaux ont été sanctionnés par une feuille de route. Adoptée par l’ensemble des acteurs, cette feuille de route qui porte sur la santé des sols, les pays de la CEDEAO militent pour l’accès à l’engrais afin de restaurer les terres.
« L’un des éléments essentiels de la lutte contre la désertification et l’appauvrissement des sols est, bien sûr, la gestion des intrants agricoles », a signifié le chef d’État togolais Faure Gnassingbé.
Solution au plan régional
Dans cette vision, les pays de la CEDEAO peuvent compter sur non seulement sur l’organisation sous régionale mais aussi sur la Banque mondiale qui a pris part aux réflexions à Lomé.
« Par le biais de l’adoption d’une feuille de route commune, les pays de la CEDEAO s’engagent à améliorer l’accès aux engrais minéraux et organiques pour les petits producteurs agricoles, en mettant l’accent sur les cultures assurant la sécurité et la souveraineté alimentaires des populations, ainsi qu’en mettant en œuvre des actions prioritaires », a déclaré Omar Alieu Touray, président de la Commission de la CEDEAO.
Pour sa part, le Vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Ousmane Diagana, a rassuré de la disponibilité de la Banque à accompagner les pays dans cette vision afin de garantir au finish, la nourriture à tous.
« En faveur des pays membres de la CEDEAO et en collaboration avec les partenaires au développement, la Banque mondiale s’engage à accroître son soutien financier et technique pour une agriculture résiliente, porteuse de développement durable et créatrice d’emplois. Nous travaillons avec les institutions africaines pour promouvoir la santé des sols et lutter contre l’insécurité alimentaire », a-t-il dit.
Stanislas A.
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