Le 18 septembre dernier Paris et d’autres villes en France se sont transformées en un véritable champ d’affrontement entre manifestants et forces de l’ordre. Annoncer pour encadrer ses manifestations, le déploiement d’important véhicules blindés de type Centaure et la mobilisation d’un grand nombre de policiers et gendarmes ont plutôt entrainé une dérive où des manifestants ont été matraqués et des journalistes agressés…
Tout en dénonçant les dérives policières et les méthodes de sécurisations sous d’autres cieux, comment peut-on comprendre que la France, qui s’est transformée en un pays donneur de leçon, puisse s’adonner à cet exercice.
Depuis un moment, les autorités françaises ont pris l’habitude de critiquer et de sermonner des pays africains, en dénonçant leur manière de gouverner leurs pays. Egalement ils ont pris l’habitude de porter des accusations non fondées sur des régimes africains soit disant qu’ils sont en train de museler l’opposition et entrave à la liberté d’expression.
En doigtant ces pays africains de façon ilégale, elle a oublié qu’elle même n’est pas une sainte qui ne se reproche de rien. Or avec ce qui s’est passé le 18 septembre dernier, l’on comprend aisément qu’elle vient de montrer une autre face au monde entier. Une face qui démontre clairement qu’elle étouffe ses citoyens et foule aux pieds les principes qu’elle tente d’imposer ailleurs, à tout prix.
À travers ses manifestations le monde entier a finalement compris qu’au lieu de prêcher la liberté d’expression, la France qui se donne en dooneur de leçon, pratique plutôt la répression, le musèlement de ceux-là mêmes qu’elle est censée protéger.
La Rédaction

