Dans le cadre de la justice pour mineurs, le Togo a effectué d’importante transformations significative. Par rapport aux défis qui sont liés à la délinquance juvénile, aux mauvais traitements réservés aux enfants par certaines couches et à la protection de leurs droits, les pouvoirs publics s’arment de mesures pour garantir une bonne prise en charge adaptée aux mineurs en conflit avec la loi et assurer leur réinsertion sociale.
Depuis novembre 2024, les autorités ont procédés à la transformation de la brigade pour mineurs de Lomé en centre d’accès à la justice pour enfants. Une décision prise pour optimiser les efforts de cette entité dans la lutte contre l’exclusion sociale des mineurs.
Egalement l’on assiste à la nomination des juges pour enfants dans les 5 tribunaux de grande instance et dans les 9 tribunaux d’instance à compétence correctionnelle et civile. Ces derniers ont pour rôle d’œuvrer pour faire valoir les droits des enfants, d’assurer leur épanouissement dans la société, de condamner toute forme de comportements qui pourraient leur porter atteinte.
Dans cette transformation significative, l’autorité a nommé des juges de tutelle et de la protection de l’enfant en difficulté ou en danger dans les 16 tribunaux d’instance à compétence civile.
Pour les centres d’observation et de réinsertion existants, ils offrent un accompagnement psychosocial et éducatif aux jeunes en conflit avec la loi.
Les lois togolaises et leurs rôles
Ses lois consacrent des dispositions spécifiques pour la protection des enfants en conflit avec la loi. Elles mettent l’accent sur des alternatives à l’incarcération, privilégiant des mesures éducatives et de remise progressive dans la société.
La ratification des conventions internationales, notamment la Convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant, témoigne de l’engagement du Togo à aligner sa législation sur les standards internationaux en matière de justice juvénile.
Elom

