Le 15 février prochain, le Togo connaîtra ses premières élections sénatoriales depuis son accession à l’indépendance de 1960. Mais bien avant cette date historique, la coordination du parti présidentiel Union pour la République section Binah, tout comme dans les autres localités du pays, a initié des rencontres d’échanges les 07 et 08 février dernier, respectivement à la maison des jeunes de Pagouda et de kétao. Une occasion pour la coordination de sensibiliser les militants et militantes sur la nouvelle constitution de la 5ème République, sur les enjeux des sénétoriales et sur son déroulement.
A Pagouda et à Kétao, les différentes rencontres ont été présidées par le militant Sani YAYA, ministre des travaux publics et des infrastructures, coordinateur préfectoral UNIR/BINAH , en présence du militant Christian Eninam TRIMUA , ministre secrétaire général du gouvernement ainsi que de plusieurs cadres natifs de la préfecture de la Binah dont les honorables députés à l’Assemblée nationale.
Pour la circonstance, le coordinateur préfectoral, le militant Sani YAYA a tout d’abord remercié les grands électeurs, les chefs de cantons , les chefs de villages les CDQ , CVD, les leaders communautaires, bref les militants et sympathisants d’UNIR BINAH, pour leur discipline, leur détermination et leur fidélité aux idéaux du grand parti.
Don son explication, il a signifié que la nouvelle constitution de la 5ème République n’est pas un projet conçu pour l’intérêt de quelqu’un ou contre une tierce personne mais plutôt une réforme élaborée pour le bien-être de tout le monde et du pays dans son ensemble. Il a fait savoir aux militants et militantes que par rapport au régime parlementaire, celui qui va diriger leur pays en tant que président du conseil, ne peut pas être quelqu’un qui a une implantation politique nationale. Et que ce quelqu’un, n’est que le président de leur parti majoritaire.
Le ministre Sani YAYA a beaucoup insisté sur la nécessité de maintenir la cohésion sociale et le vivre ensemble pour préserver la paix et la sécurité. Il a salué l’engagement des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) dans la sécurisation des frontières extérieures et du territoire national en insistant sur la bonne collaboration entre elles et les populations.
En ce qui concerne les enjeux des sénatoriales, qui sont une première dans l’histoire du pays, il a notifié que la Constitution de la 5e République exige que pour la désignation du Président du Conseil, il faut l’installation des deux chambres du parlement à savoir le sénat et l’assemblée nationale. Donc les élections sénatoriales doivent avoir lieu afin que le Président du Conseil soit formellement installé. Une fois qu’ils arriveront à le faire, alors ils pourront ensemble parachever l’installation des institutions de la 5e République.
Pour finir, il a invité les grands électeurs qui sont les conseillers municipaux et régionaux de la Binah à voter utile le 15 février 2025 , afin de permettre au chef de l’État Faure Essozimna GNASSINGBÉ de poursuivre sa politique de développement du pays.
Pour le militant Christian Eninam TRIMUA, la constitution actuelle a été avant tout une volonté du peuple, par l’intermédiaire de ses représentants à l’Assemblée nationale. « En toute humilité et dans une démarche d’ouverture et d’écoute , le chef de l’État Faure Essozimna GNASSINGBÉ a accepté de promulguer cette constitution. Il veut que chaque togolais participe à la construction du pays.
Notons que ces différentes rencontres ont été également l’occasion de présenter le candidat du parti politique UNIR aux élections sénatoriales dans la préfecture de la Binah, le militant Koudjolou DOGO et son suppléant , le militant P’KLA Tuw- Éléou.
Rappelons que le Sénat togolais sera composé de 61 membres, dont 41 élus et 20 nommés par le Président de la République.
Elom



