Le Togo vient d’enregistrer un taux de participation remarquable lors des élections municipales du 17 juillet dernier. Des chiffres communiqué sur la télévision nationale par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).
Selon ses chiffres, sur 4 637 998 inscrits sur la liste de vote, 2 552 039 électeurs ont eu à accompli leur devoir civique. Soit un taux de participation de 55,02 %.
Une performance notable, bien au-dessus de la moyenne régionale qui oscille autour de 35 %, notamment au Ghana et en Côte d’Ivoire.
Par contre avec d’autres pay comme la Tunisie le taux est de (13 %) et du côté de l’Algérie, la tendance à l’abstention ne cesse de croître.
Plus loin encore, c’est-à-dire du côté de la France, le taux de participation n’avait atteint que 41,6 % lors des municipales de 2020. C’est dire que la mobilisation togolaise se remarque d’année en année.
Ce qui montre l’importance que les togolais accordent à la gestion des affaires locales. Une importance qui s’est une fois encore manifesté par
cette bonne vononté de la mobilisation en grand nombre des électeurs du nord au sud et de l’est à l’ouest. Cet engouement, traduit une appropriation progressive des enjeux liés à la décentralisation.
Car les citoyens sont de plus en plus conscient qu’en élisant les conseillers municipaux, le transfert de compétences leur permettra de régler au quotidien leurs problèmes en matière d’aménagement, de services de base ou encore de développement local.
Au demeurant, il faut dire qu’en dehors des statistiques, cette participation des togolais, reflète une maturité politique et un attachement renouvelé aux valeurs démocratiques.
Agbé

